Mercredi 9 septembre 3 09 /09 /Sep 19:42
(suite)

« Allez, bois vite ton café et tu pourras te soulager. Je t’autorise à te servir de tes mains pour aller plus vite. »

« Merci Madame. » J’ai puisé dans mes forces ultimes pour employer un ton respectueux et ne pas trahir mon impatience. Ca n’est pas le moment de la faire changer d’avis.

Précipitamment, je porte la tasse fumante à mes lèvres. Le café est bouillant. Je n’ai pas le temps de le laisser refroidir. Mes lèvres et ma langue vivent un enfer, tandis que je m’acquitte de cette dernière épreuve sans aucune distinction. Soudain, deux mains se posent entre mes genoux et les écartent très largement. Lisette s’est glissée entre mes jambes. L’effet de surprise a failli me faire lâcher un jet d’urine.

« Surtout, suis bien toutes mes instructions. » Me dit-elle de sous la nappe. « Recule ton fauteuil d’un mètre et avance-toi le plus au bord possible. »

Prête à tout pour en finir avec ma torture, je m’empresse d’obéir. Les trois femmes se sont levées et s’approchent de nous. Lisette place la soupière entre mes jambes, tout contre mon sexe imberbe. De ses coudes, elle pousse mes genoux, m’écartelant presque en position de grand écart.

Enfin, je comprends où elles veulent en venir. Le repas épicé, l’eau pétillante, tout cela est prémédité. Je vais devoir uriner dans la soupière devant tout le monde. Mais mon envie est tellement forte que je ne peux résister une seconde de plus ?

C’est alors que la petite bonne place sa bouche contre mon sexe…

« C’est bien ma fille, juste à temps semble-t-il. » La voix grave de Madame me paraît irréelle, tant je suis abasourdie par le comportement de Lisette. Ses lèvres s’appuient fortement contre mon sexe  et je la sens effleurer ma corolle du bout de la langue. Une onde formidable de plaisir commence à éclore entre mes cuisses Quelques gouttes de pipi m’échappent. Lisette les avale sans coup férir.

« Allez, Sandrine. C’est l’heure de la délivrance ma chérie. » Sa main remplace celle de la doctoresse.

Partagée entre honte et plaisir, je m’abandonne avec un soulagement salvateur dans la bouche de la petite bonne.

« N’en perds pas une goutte, ma fille. Si jamais tu taches le tapis… »

La menace, restée en suspens, semble galvaniser Lisette. Elle applique ses lèvres encore plus hermétiquement contre ma vulve. Le bruit de ma miction, étouffé par sa bouche, est recouvert par celui de sa gorge. Elle avale à grandes gorgées mon urine si longtemps contenue.

Jamais je n’aurais pu imaginer vivre un évènement aussi dégradant et excitant à la fois. Je n’arrive pas à détacher mes yeux du visage de la soubrette. Les yeux fermés, concentrée sur sa tâche, elle fait son possible pour ne pas perdre le rythme. Mais il y a trop longtemps que je me retiens et le débit de ma miction est trop puissant. Rapidement, je constate qu’elle est dépassée par le flot que j’expulse avec force dans sa bouche. Ses joues se gonflent. Chaque gorgée lui fait prendre du retard. Visiblement, elle n’a pas le temps de respirer.

Au prix d’un effort considérable, je parviens à interrompre le jet de pipi. Ma vessie est moins douloureuse. Ça lui laisse le temps de reprendre son souffle. Il était temps. Au même moment, Lisette émet une quinte de toux. La pauvre petite a avalé de travers. Un peu d’urine s’écoule de ses narines.

« C’est déjà terminé ? » Me raille Madame. « Ça ne valait pas la peine de faire une telle comédie ma fille. »

Je lève des yeux implorants vers elle. À côté d’elle, l’asiatique a écarté les pans de sa blouse blanche pour glisser sa main entre ses cuisses. Un peu plus loin, Christelle tient un caméscope et immortalise notre performance sans en perdre une miette. Elle s’approche de nous et s’accroupit à côté de moi. Je l’imagine faisant des gros plans sur mon visage, mon sexe et la bouche de Lisette.

Une décharge de plaisir traverse mon clitoris. La soubrette s’est reprise, elle me lèche avec gourmandise, comme pour me remercier de ma prévenance.

« J… J’ai enc… encore envie. » Parviens-je à articuler avec difficultés.

« Et bien. Qu’est ce que tu attends petite idiote ? »

Je me lâche à nouveau. Le jet, tout aussi puissant qu’auparavant, percute la gorge de la petite bonne avec force. Je me demande comment elle fait pour ne pas en mettre partout. Visiblement, elle est rompue à ce genre d’exercice.

Il m’a fallu m’interrompre deux autres fois, pour les mêmes raisons. lorsque mon envie commence à faiblir, après ce qui m’a paru durer une éternité, Lisette recommence à me lécher avidement. Piteusement, je gémis sous l’assaut des vagues de plaisir qui se répercutent jusqu’au bout de mes seins. Je m’imagine, à travers le viseur de la caméra, obscène, les cuisses largement écartées, bras croisés dans le dos, le visage ravagé par la montée de la jouissance. Cette pensée me fait l’effet d’un coup de fouet et porte mon excitation à son comble. Un torrent de lave en fusion menace d’exploser dans mes muqueuses gorgées de sang.

Je suis au bord de l’orgasme. Ma source s’est tarie. Seule la langue de Lisette me relie à la réalité. Des vagues de plaisir se succèdent à un rythme infernal. Mes jambes et mes bras commencent à s’engourdir quand, soudainement, sur un geste de Madame, Lisette s’interrompt.

« Non !!! » Le cri du cœur. La frustration est trop forte. « Continue, ne t’arrête pas, je t’en supplie !!! » Par réflexe, ma main droite vient remplacer sa bouche, irrémédiablement attirée par mon sexe en émoi. Tout en moi réclame désespérément cet orgasme fabuleux qu’elle vient de "court-circuiter".

Un coup sec de cravache, sur ma main, me fige dans cette position. « Ca ma fille, c’est hors de question. » La voix de Madame vibre de colère. Règle n°1 : C’est moi et moi seule qui décide quand tu peux avoir du plaisir. Te caresser sans ma permission constitue une faute très grave…

Je reprend contact avec la réalité. Je me sens prise en faute. Mes sentiments se mélangent. D’un côté, j’ai l’impression d’avoir été dépossédée d’un bien inestimable. Mais d’un autre, un sentiment de dégradation profonde me culpabilise au plus haut point. Un vide abyssal occupe mon esprit. Jamais, depuis ma plus tendre enfance, l’idée d’avoir mérité une punition ne m’était apparue avec autant d’évidence.

« Tu n’as pas honte, espèce de sale vicieuse. Prendre du plaisir en urinant dans la bouche de ma bonne. Où te crois-tu donc ? Dans un lupanar ? »

Son humeur massacrante me blesse terriblement. Ses yeux expriment la colère avec encore plus de vigueur que ses paroles. J’ai le sentiment d’avoir commis un acte irréparable.

« Si jamais cela devait se reproduire, je donnerais carte blanche à Christelle pour s’occuper de toi pendant 24 heures. » L’idée, terrorisante, d’être torturée à l’aide d’un briquet s’imposa à mon esprit.

« Sors de là-dessous, toi ! » Ordonne t-elle sèchement. « La table ne va pas se débarrasser toute seule. »

En moins de temps qu’il n’en faut pour le dire, la soubrette se tient debout devant sa patronne.

« Christelle, vérifie qu’elle n’a pas sali. » Son ton ne souffre pas la contradiction. Sans un mot, la rousse se précipite. Il est évident que personne dans la maison ne souhaite affronter son courroux.

« Quant à toi, je me demande si je ne vais pas te renvoyer chez toi. »

Un coup de massue n’aurait pas eu d’effet plus désastreux. L’envie d’uriner qui m’avait torturée pendant tout le repas n’était rien en comparaison de cette menace. Dans une circonstance normale, j’aurais dû être heureuse de cette issue. J’aurais dû me réjouir de retourner à ma vie antérieure, mes parents, mes amies, le lycée. Mais voilà, tout avait changé. Mes priorités sont tout autres. L’idée d’être chassée comme une malpropre, d’être rejetée par cette femme m’est, tout à coup, insupportable. Pas un instant, malgré tout ce que j’avais enduré depuis que je fréquentais cette femme, je n’avais envisagé pareille possibilité.

« Non ! » Le cri du cœur. « Je vous en supplie, Madame, ne faites pas ça. »

Quelle espèce de monstre de foire avait-elle fait de moi pour que je prenne tant de plaisir à me faire humilier, maltraiter et que j’en redemande.

« Et pourquoi ne le ferais-je pas ? Quelle misérable raison peux-tu me donner pour me donner envie de te garder avec moi ? Tu as passé près de deux jours ici, nourrie, logée et blanchie. Tout cela représente des dépenses petite sotte. Serais-tu idiote au point de croire que le dîner de ce soir est tombé du ciel ? Il y en a, au bas mot, pour Quatre mille Euros. Et je ne compte pas le service. Comment comptes-tu me dédommager de tous ces frais ? »

La crise de larmes. « Tout ce que vous voudrez, Madame, je ferais tout ce que vous voudrez. Ne me rejetez pas. Pitié. » Dis-je en sanglotant.

« Tout ce que je voudrais ? Mais tu fais déjà tout ce que je veux, espèce de dévergondée. Regarde toi. Avec ton rimmel qui coule, on dirait une traînée. Que veux-tu que je fasse de toi ? »

« P… Pu… Punissez m… Punissez-moi si vous voulez mais je vous en prie… N… Ne me renvoyez pas. »

Elle marque un silence. « Il est clair que tu as mérité une punition… » Pas un bruit ne vient troubler sa réflexion. Seuls mes reniflements retentissent lamentablement. « Je veux bien être magnanime. Nous pouvons peut-être trouver un arrangement, toi et moi… » Elle s’interrompt à nouveau. « Je te propose une période d’essai de… Il est huit heures du soir… Disons que je te garde à l’essai pendant vingt heures. Nous ferons donc le point demain après midi à quatre heures précises. Qu’en penses-tu ? »

Je me jette à ses pieds. Des larmes de soulagement se mêlent à celles de mon chagrin. « Je vous remercie Madame. » Humblement, je pose ma joue contre sa botte. Sa mansuétude me remplit de bonheur. Elle recule son pied opposé dans un geste d’invite. Avec reconnaissance, je couvre de baisers le cuir verni qu’elle daigne mettre à ma disposition.

« Attention, jeune fille. Il ne s’agit pas d’une décision à la légère. Au cours des vingt prochaines heures, il ne sera pas question de changer d’avis. Quelles que soient les difficultés que tu rencontreras. Nous sommes bien d’accord ? »

« Oui, oui Madame. Je vous promets que vous ne le regretterez pas. »

« Bien évidemment, tu seras punie pour ton inconduite. Es-tu sûre de pouvoir tenir tes engagements ? »

« Oui Madame. Gardez-moi près de vous s’il vous plaît. »

« Bon, j’en ai presque terminé, il faudra aussi que tu sois parfaitement obéissante. C’est-à-dire que non seulement, tu exécuteras tous mes ordres, mais en plus tu devras le faire avec enthousiasme. Je veux te voir prendre plaisir à tout ce que j’exigerai de toi. Au moindre signe de refus, au moindre manque d’ardeur de ta part, notre marché serait aussitôt rompu. »

« Je ferai tout ce que vous voudrez Madame. »

« Bien, l’incident est clos. Lisette, ta punition est terminée. Quand tu auras fini de débarrasser, tu retrouveras Sandrine dans le bureau. Christelle a quelques formalités administratives à régler avec elle. Ensuite vous irez vous faire belles et vous m’attendrez toutes les deux à vingt deux heures précises devant la piscine. »

« Comme vous voudrez, Madame. »

La rouquine s’approche de moi, attache une courroie de cuir à mon collier et m’entraîne à sa suite, en laisse. Nous suivons le long couloir. Elle est plus grande que moi et avance d’un pas décidé, m’obligeant à trottiner pour la suivre. A sa taille, pend une cravache qui bat contre ses mollets à chaque pas. Petit à petit, je me remets de mes émotions. Quelles peuvent être ces mystérieuses formalités administratives ? Nous pénétrons dans la pièce dans laquelle je l’ai vue la première fois.

« Assieds toi là. » M’ordonne-t-elle en me désignant un des fauteuils placés face au bureau. « Mains dans le dos, cuisses écartées. »

 (à suivre)

perverpeper@ifrance.com

Vous pouvez trouver les illustrations sur mon site : http://www.perverpeper.com

Par Perverpeper - Publié dans : Récits - Communauté : Les récits érotiques
Ecrire un commentaire - Voir les 0 commentaires
Retour à l'accueil

Présentation

Catégories

Recherche

Créer un blog sexy sur Erog la plateforme des blogs sexe - Contact - C.G.U. - Signaler un abus - Articles les plus commentés