Mardi 8 septembre 2 08 /09 /Sep 23:08

 

Histoire de Sandrine (3)


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Par Perverpeper le 31/07/08




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Synopsis : Sandrine est une jeune lycéenne. Quelques jours après avoir fêté ses 18 ans, alors que le baccalauréat n’est plus qu’à quelques semaines, elle est enlevée par une femme richissime qui l’initie aux peines et aux joies de la soumission.

 

La meilleure façon de faire tourner la tête à une femme, c’est de lui dire qu’elle a un beau profil.

Sacha Guitry

 

Chapitre 4 : Premier contrat.

 

Protagonistes :

 

Sandrine : Jeune lycéenne âgée de 18 ans depuis quelques jours.

Madame : Jolie blonde d’une quarantaine d’années. Duchesse de Villemonble et Maîtresse de Lisette.

Lisette : Petite soubrette vicieuse, d’une vingtaine d’années, au service de Madame depuis quelques années.

Christelle : Âme damnée de Madame. Elle fait office de chauffeur et prend beaucoup de plaisir à faire souffrir.

Ghislaine : Amie de Sandrine.

Sylvie : Amie de Sandrine

Lee : Doctoresse, amie de Madame

 

 

Je suis affamée et cela me distrait quelque peu du désir qui me ronge. Nous nous trouvons toutes les quatre devant l’immense table dressée contre la baie vitrée. Elle doit mesurer plus de quinze mètres de long sur deux de large. C’est la première fois de ma vie que je suis conviée à dîner dans un endroit aussi luxueux. Le soleil commence à décliner et ses multiples couleurs rougeoyantes baignent la salle de réception d’une teinte douce et chaude qui se reflète sur la nappe immaculée. Il s’agit de la grande pièce que j’ai vue en arrivant avec Lisette. Située face au bureau de Madame, elle donne sur l’autre côté du Parc.

Madame donne le signal des réjouissances en s’asseyant, imitée par Christelle et le docteur Lee. Je fais de même.

Toutes trois se sont attablées côte à côte. Madame préside à un bout, tandis que je suis assise, seule, de l’autre côté, face à elle. Curieusement, lorsque Lisette a dressé la table, elle ne m’a mis ni couverts ni verre. Je ne dispose pour manger que d’une superbe assiette en porcelaine et une écuelle en argent de grande marque qui me fait penser à un récipient pour rince doigts.

Après quelques instants, Madame se lève et s’approche de moi. Sa démarche chaloupée et la grâce avec laquelle elle se tient me font frissonner, tant je la trouve resplendissante dans la clarté finissante du soleil. 

« Sandrine, je te fais l’extrême honneur de t’accepter à ma table, j’espère que tu en seras digne. Tu apprendras que je suis très exigeante en ce qui concerne la tenue à table. Ce soir, ce ne sera pas une tâche facile car tu devras garder les mains croisées derrière ton dossier pendant tout le repas. Je place de grands espoirs en toi et je pense, sans conteste, que cette épreuve, comme les précédentes, est à ta portée. Bien entendu, les consignes préalables restent en vigueur. Tu ne seras autorisée à parler que si je t’adresse la parole. Je compte sur toi, est-ce bien compris ? »

Décidément, il ne se passe pas un moment sans que l’emprise que cette femme exerce sur moi ne se renforce. J’acquiesce timidement.

Je fais de mon mieux pour m’adapter à cette nouvelle brimade. Le menu est digne d’un restaurant quatre étoiles.  En entrée, une farandole de petits toasts grillés tartinés de foie gras, puis de saumon et de caviar ; succulent. Jamais, je n’ai eu la chance, auparavant, de me délecter d’un repas aussi savoureux. Le traiteur est certainement l’un des plus fameux de la région parisienne. Dans l’incapacité de m’essuyer la bouche, je picore très lentement, m’appliquant à manger le plus proprement possible, sous les regards amusés de mon hôtesse. Seules ombres au tableau, les plats sont fortement épicés et mon envie d’uriner m’a repris dès le premier verre. En fait de verre, Lisette a rempli d’eau pétillante la petite écuelle en argent et l’a placée à côte de mon assiette. Je dois laper comme un animal pour me désaltérer. J’ai une soif terrible et je dois passer outre la honte que je ressens à m’avilir ainsi. Je n’ai droit qu’à de l’eau pétillante, tandis que les trois femmes dégustent un vin rare qui, à les entendre, est très fin. Encore une vexation, certainement destinée à me conforter dans ma nouvelle condition d’être inférieur.

C’est Lisette qui fait le service. Elle est de nouveau affublée de son uniforme de soubrette, à la différence près qu’elle ne porte pas de jupe. Parfois, Madame lui chuchote quelque chose à l’oreille et elle vient m’aider à boire en me tenant l’écuelle. La perversité de la situation ne m’interpelle plus. Je m’y suis habituée, telle une victime de la propagande qui finit par trouver normal le plus odieux des abus.

Au début du repas, Christelle l’a examinée attentivement. La petite bonne s’est assise sur la table, cuisses grandes ouvertes et a dû écarter les lèvres de son sexe dans une exhibition obscène. Ensuite, elle s’est mise à quatre pattes afin de présenter son anus. De ma place, Il m’a semblé que la chair de son pubis avait encore rougi, quant à ses fesses, il ne fait aucun doute que la sauce piquante fait son office. Une marque rouge correspondant à la zone enduite, ressemblant à une crise d’urticaire, déborde de son entre fesses et forme comme une cible rouge qui contraste avec sa peau blanche zébrée de marques sombres.

Je mange silencieusement mais avec appétit. Chaque fois qu’elle est inactive, ma compagne d’infortune s’agenouille contre les jambes de sa Maîtresse, à côté de la table. Prête à exécuter servilement le moindre de ses ordres. Elle se précipite pour resservir dès qu’un verre se vide ou chaque fois qu’un des convives en exprime le souhait. De temps à autre, une main ou un doigt indiscrets s’égarent sur ses charmes exposés.

Lorsque Lisette remplit mon écuelle pour la deuxième fois, ma situation commence à se dégrader. L’eau pétillante amplifie mon envie de faire pipi sans pour autant apaiser ma soif attisée par les condiments contenus dans ma nourriture. J’ai de plus en plus de mal à tenir en place. À l’autre bout de la table, les trois femmes mènent une discussion animée dont je suis exclue. Avec le temps qui passe, mon besoin se fait pressant. Piégée par mon silence forcé, je dois ronger mon frein, priant pour parvenir à me retenir jusqu’à la fin du repas.

Le rythme du service est très lent. La conversation des trois femmes s’éternise. Elles se font resservir sans me prêter la moindre attention. Systématiquement, je suis la dernière à être servie. Je me sens dans la peau d’une petite fille conviée à un banquet d’adultes qui serait la seule enfant à table. Les plats se succèdent avec une lenteur déconcertante.

La pression dans ma vessie devient douloureuse. Le seul moyen dont je dispose pour me soulager quelque peu consiste en un mouvement latéral des genoux que je serre et desserre le plus discrètement possible. Je n’ose pas imaginer le traitement que Madame me ferait subir si je me laissais déborder par mon envie et faisais pipi sur mon fauteuil. Les minutes s’égrènent lentement et les regards tantôt narquois, tantôt suspicieux qu’elle me lance fréquemment me confortent dans mes résolutions.

Après avoir servi le plat de résistance, Lisette est venu m’assister. Elle me nourrit comme un enfant en bas age qui ne saurait pas tenir une cuillère sans en mettre partout. La transpiration qui exsude de son corps et son visage témoigne des tourments qu’elle endure. Quelques regards appuyés m’ont fait sentir qu’elle a perçu mon désarroi. Chacune d’entre nous endure silencieusement, son supplice. Malgré la température clémente, j’ai des sueurs froides.

Le plat principal est très épicé. Discrètement, elle m’a fait comprendre qu’il me fallait tout manger. Ma soif grandissante ajoute à mon calvaire. En désespoir de cause, j’ai bu deux grandes écuelles supplémentaires, non sans avoir tenté d’y résister le plus longtemps possible.

Lorsque enfin arrive le dessert, ma vessie est au bord de l’explosion. Des tremblements convulsifs agitent mes jambes et j’ai toutes les difficultés du monde à réprimer ceux de mes mains. Je dois être très pâle car, brusquement, Madame s’interrompt en plaquant sur moi un regard inquisiteur.

« Quelque chose ne va pas Sandrine ? » Me demande-t-elle avec un petit sourire narquois qui me trouble jusqu’au plus profond de mon être.

C’est l’occasion ou jamais. Je me jette à l’eau.

« C’est que… » Son regard hypnotique me fait perdre mes moyens. J’ai le sentiment que ses grands yeux bleus arrivent à lire mes pensées.

« C’est que… »

« Eh bien que se passe-t-il ma fille ? tu radotes ? » 

« Je… j’ai… j’ai envie de faire pipi. » Dis-je avec une toute petite voix de gamine, accablée par les trois paires d’yeux braquées sur moi.

« La belle affaire ! C’est pour ça que tu te mets dans tous tes états ? J’avais peur que tu sois encore malade. Si ce n’est que ça. Le repas touche à sa fin, tu n’as plus longtemps à patienter. Je te conseille quand même fortement de ne pas me faire honte, ma belle… » Ajoute-t-elle d’une voix lourde de sous-entendus.

Sur ce, elle se désintéresse de moi. Seule Lisette me fait discrètement un clin d’œil encourageant. Bien entendu leur discussion s’oriente sur les problèmes d’incontinence et les vertus diurétiques de l’eau pétillante. C’est en souffrant le martyre que je dois patienter. De temps en temps, Madame me lance un regard suspicieux, comme pour vérifier si je suis bien ses recommandations.

Lorsque enfin arrive le moment des cafés, elle se penche vers Lisette et chuchote longuement quelque chose à son oreille.

Puis, s’adressant à moi. « Alors ma chérie, tu tiens le coup ? » La petite bonne se hâte vers la cuisine. 

Je n’en peux plus. J’agite mes jambes en ciseaux avec l’énergie du désespoir. Mes efforts de discrétion sont remisés depuis longtemps. Des frissons glacés me transpercent comme des coups de poignards. J’ai l’impression que ma vessie à triplé de volume. Des tremblements incontrôlables me parcourent jusqu’au bout de mes doigts.

« Je… Je vous en supplie Mad… Madame, il faut absolument que j’aille aux toilettes. J… Je n’en peux plus. » Des larmes de détresse me noient les yeux.

« Et tu crois que pleurer va te soulager ? » Son ton cruel achève de me décontenancer. « Le vieil adage : Pleure, tu urineras moins » Ajoute-t-elle en s’adressant aux deux autres qui éclatent de rire. Incapable de contenir mon chagrin, je fonds en larmes.

« Mais quel âge mental as-tu donc pour sangloter ainsi. Si tu te voyais. Tu vas faire couler ton beau maquillage. » Aussi incroyable que cela puisse paraître, sa voix intraitable me redonne des forces.

« Lee, j’aimerais que tu vérifies sa tension s’il te plaît. Je la trouve d’une pâleur inquiétante. » Dit elle en s’adressant à l’asiatique, comme si j’étais un objet.

La doctoresse se lève et vient s’asseoir à côté de moi pour prendre mon pouls. Sa main se pose sur mon ventre gonflé. Délicatement, elle masse ma vessie. Je pousse un cri de surprise.

Christelle éclate de rire. « Avec tout ce qu’elle a bu, elle doit avoir la vessie aussi gonflée qu’une outre. » La rousse semble se délecter de mon supplice. Elle tend son verre dans ma direction avant de le porter à ses lèvres. « À ta santé ma jolie. »

La main sur mon ventre m’occasionne des douleurs qui se répercutent sur mon méat urinaire. Tous mes muscles sont contractés à bloc « Pauvre petite fille qui a envie de faire pipi ! » Son comportement m’étonne, elle qui avait été si douce et prévenante tout à l’heure. 

Enfin, Lisette revient avec les cafés. Au milieu de son plateau, une grande soupière en argent est posée, de façon incongrue, parmi les tasses. Sans se départir de son style, elle sert les trois femmes, puis dépose ma tasse devant moi.

« Merci Lisette. À ta place maintenant. »

« Bien, Madame. » Elle se saisit de la soupière, en ôte le couvercle et s’agenouille à mes pieds. 


(à suivre)

perverpeper@ifrance.com

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Par Perverpeper - Publié dans : Récits - Communauté : Perversions lesbiennes
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