Jeudi 30 juillet
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Jeune dessinateur habitant au sud de notre beau pays, André Amouriq a été formé à la rude école des formats de poche.
C'est aux éditions Lug (qui publient Rodéo, Kiwi, Yuma, Mustang, mais aussi Strange et Titans) qu'il fait ses premiers pas, modestement, mais avec le désir de réussir dans cette bande dessinée qui le passionne.
Après avoir lettré le matériel venu de l'étranger, retouché les dessins qui n'entraient pas dans le format de poche, il va pouvoir, enfin, faire vraiment de la bande dessinée.
L'abandon du personnage de Blek le Roc par ses créateurs italiens oblige les éditions Lug à chercher d'autres auteurs pour mettre en images cette série à succès.
Yves Mitton commence à assurer ce travail à raison de quelques 75 pages par mois, cadence d'enfer pour un dessinateur. Il est rejoint par Cédroni.
Lorsque Mitton se retourne vers les super-héros, le grand Blek se trouve , une nouvelle fois, en panne de dessinateur. André Amourik, qui ronge son frein, se voit inviter à tenter sa chance sur un épisode. Il reprend avec talent le personnage du grand Blek, campe un professeur Occultis plus vrai que le vrai, dessine un Petit Trappeur des plus ressemblant à l'original. Examen gagné, il devient l'un des nouveaux dessinateurs du Grand Blek. Il assure cette tâche pendant plusieurs années, en alternance avec Cedroni.
Lorsque l'on examine le travail d'Amourik sur cette bande, on sent son désir de vouloir se moquer gentiment de ses héros. Déjà, il pastiche avec bonheur cette série intouchable. "Son" Grand Blek est certes ressemblant au vrai, mais ses exploits tiennent souvent plus du grand guignol que de la série d'aventures créée voici plus de trente ans par les dessinateurs du studio Essegesse.
On sent déjà qu'André Amourik se sent à l'étroit dans cette bande qui doit respecter des règles strictes, où le héros doit être fort et généreux. Scénariste, il place auprès de son héros, quelques jolies filles dont il ne peut dévoiler les formes alléchantes à ses jeunes lecteurs.
Ici aussi, on sent que notre dessinateur aimerait bien croquer quelques créatures plus troublantes mais Kiwi est un journal destiné aux jeunes, pas question de se laisser aller.
C'est aux éditions Lug (qui publient Rodéo, Kiwi, Yuma, Mustang, mais aussi Strange et Titans) qu'il fait ses premiers pas, modestement, mais avec le désir de réussir dans cette bande dessinée qui le passionne.
Après avoir lettré le matériel venu de l'étranger, retouché les dessins qui n'entraient pas dans le format de poche, il va pouvoir, enfin, faire vraiment de la bande dessinée.
L'abandon du personnage de Blek le Roc par ses créateurs italiens oblige les éditions Lug à chercher d'autres auteurs pour mettre en images cette série à succès.
Yves Mitton commence à assurer ce travail à raison de quelques 75 pages par mois, cadence d'enfer pour un dessinateur. Il est rejoint par Cédroni.
Lorsque Mitton se retourne vers les super-héros, le grand Blek se trouve , une nouvelle fois, en panne de dessinateur. André Amourik, qui ronge son frein, se voit inviter à tenter sa chance sur un épisode. Il reprend avec talent le personnage du grand Blek, campe un professeur Occultis plus vrai que le vrai, dessine un Petit Trappeur des plus ressemblant à l'original. Examen gagné, il devient l'un des nouveaux dessinateurs du Grand Blek. Il assure cette tâche pendant plusieurs années, en alternance avec Cedroni.
Lorsque l'on examine le travail d'Amourik sur cette bande, on sent son désir de vouloir se moquer gentiment de ses héros. Déjà, il pastiche avec bonheur cette série intouchable. "Son" Grand Blek est certes ressemblant au vrai, mais ses exploits tiennent souvent plus du grand guignol que de la série d'aventures créée voici plus de trente ans par les dessinateurs du studio Essegesse.
On sent déjà qu'André Amourik se sent à l'étroit dans cette bande qui doit respecter des règles strictes, où le héros doit être fort et généreux. Scénariste, il place auprès de son héros, quelques jolies filles dont il ne peut dévoiler les formes alléchantes à ses jeunes lecteurs.
Ici aussi, on sent que notre dessinateur aimerait bien croquer quelques créatures plus troublantes mais Kiwi est un journal destiné aux jeunes, pas question de se laisser aller.
Par Perverpeper
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Publié dans : Bédés
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Communauté : Arts érotiques
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