Récits

Vendredi 28 août 5 28 /08 /Août 22:42

Histoire de Sandrine (3)


Ce texte comporte des contenus qui peuvent heurter la sensibilité de certaines personnes. Il est donc strictement réservé la lectures d’adultes majeurs et vaccinés. Si vous êtes en dessous de l’âge légal dans votre pays ou dans votre communauté, veuillez détruire ce document.

Par Perverpeper le 28/06/08


 

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Synopsis : Sandrine est une jeune lycéenne. Quelques jours après avoir fêté ses 18 ans, alors que le baccalauréat n’est plus qu’à quelques semaines, elle est enlevée par une femme richissime qui l’initie aux peines et aux joies de la soumission.

 

L’amour est-il un mal dont on puisse guérir ?

D. A. F. Marquis De Sade

 

Chapitre 3 : Le harem de Madame.

 

Protagonistes :

 

Sandrine : Jeune lycéenne âgée de 18 ans depuis quelques jours.

Madame : Jolie blonde d’une quarantaine d’années Maîtresse de Lisette.

Lisette : Petite soubrette vicieuse, d’une vingtaine d’années, au service de Madame.

Christelle : Âme damnée de Madame. Elle fait office de chauffeur et prend beaucoup de plaisir à faire souffrir.

Ghislaine : Amie de Sandrine.

Sylvie : Amie de Sandrine

Lee : Doctoresse, amie de Madame

 

« Approche-toi un peu jeune fille… Que je puisse voir de plus près à quoi ressemble mon nouveau jouet. » Son ton glacial et impératif ne souffre aucune contradiction. Bouger un peu me soulage car cette position inconfortable commençait à me provoquer des fourmis dans les jambes. Confiante dans mon "relooking", je m’avance vers elle, à genoux, évitant soigneusement de la regarder.  La proximité de Sylvie et Ghislaine me rassure un peu, bien leurs yeux bandés les empêche de soupçonner de ma présence. Elles ne semblent pas avoir été maltraitées, au contraire, vu le plaisir qu’elles prennent à se dégrader ainsi.

« Que tiens-tu dans ta bouche, ma jolie ? » Nous y voilà… Je sens mes joues rougir. Elle s’est assise en face de moi. « Plus près, ne sois pas timide. Viens entre mes jambes. » Dès que je suis à portée de main, elle se saisit du sous-vêtement et l’extirpe de ma bouche en le tenant dédaigneusement entre le pouce et l’index. « On dirait une culotte. » Les mots claquent dans mes oreilles. « Quelle drôle d’odeur. » Elle la porte à ses narines. « Beurk ! Ça empeste l’urine. » Chaque remarque me fait l’effet d’une gifle. J’imagine sa moue dégoûtée. Elle me la réintroduit sans ménagement entre les lèvres, après me l’avoir frotté sur le nez.

Lisette revient. Elle porte un plateau de rafraîchissements duquel provient un joyeux tintement des glaçons. Je lève les yeux vers elle. Avec distinction, elle le dépose sur la petite table et sert un verre de soda à sa patronne. Puis elle retourne s’agenouiller au même endroit que précédemment. Malgré ma gorge complètement desséchée, j’en salive d’envie. Je me sens misérable, agenouillée là, avec cette culotte infâme dans la bouche. Je me surprends à espérer un peu de mansuétude de la part de cette femme si détestable et si fascinante à la fois.

Ma tourmenteuse se retourne vers moi. Je baisse les yeux. « Regarde-moi dans les yeux, Sandrine. » J’obéis. Elle darde sur moi un regard hypnotique auquel j’ai du mal à résister. « Je vois que tu as bien appris ta leçon. Ça mérite une récompense. » Elle me fixe, avec un petit sourire de contentement. Son visage finement ciselé, ses seins parfaits, ni trop gros ni trop petits qui se dressent fièrement sans pendre sur sa poitrine, contrastent avec les miens que je trouve si petits. Ses grands yeux bleus parfaitement maquillés me mettent mal à l’aise. Je détourne le regard pour fixer le verre qu’elle tient à la main.

« Lisette ! »

« Oui Madame. »

« Sert un soda à notre amie s’il te plaît. »

« Bien Madame. »

Je n’en crois pas mes oreilles. Ma soif se fait encore plus pressante.

« Joli travail, ma fille, elle est ravissante. »

« Merci Madame. »

La blonde se lève et fait le tour de ma nudité. « Vraiment ravissante. Elle est à croquer. Redresse toi, Sandrine. » Le même ton, impératif. Partagée entre le plaisir que me procurent les compliments et l’appréhension, je me redresse tant bien que mal. Du bout du doigt, elle essuie une goutte de sueur qui ruisselle le long de mon cou. Distraitement, elle effleure ma poitrine en me contournant une nouvelle fois. Elle flatte mes fesses. Un cliquetis, quelques secousses sur les bracelets qui m’entravent et mes mains sont libres. Mon moral remonte en flèche. « Les mains derrière la tête, jeune fille. » Déçue, je m’exécute. Un nouveau cliquetis et mes mains sont attachées à mon collier. Son souffle me chatouille dans le creux du cou. Elle s’empare de mes seins et les caresse doucement, s’attarde sur mes tétons, s’amusant à les tirer à les pincer entre le pouce et l’index. Plus forte que la douleur, une onde de plaisir irradie depuis ma poitrine jusqu’à mon bas-ventre. Elle se replace devant moi et m’agace les pointes, du bout de ses ongles, en me regardant dans les yeux. Je n’arrive pas à soutenir son regard. Pieds nus, elle me domine de cinq bons centimètres.

« Ça vient Lisette ! » dit elle sans cesser de me fixer.

« Voilà Madame. » Répond la petite bonne en lui tendant un grand verre de soda rempli de glaçons.

Sans un remerciement, la blonde attrape le verre et me le présente sous le nez. « Ça doit avoir meilleur goût que ta culotte. Tu ne crois pas. » J’acquiesce de la tête, m’apprêtant à cracher le morceau de nylon mais, d’un doigt, comme si elle lisait dans mes pensées, elle m’en empêche. « Je te dirais quand tu pourras la lâcher. » Et elle repousse le sous-vêtement un peu plus loin dans ma bouche. Au supplice, je regarde le verre s’approcher de ma poitrine. Un peu de condensation s’est formée sur les bords et je trésaille lorsque l’humidité glacée entre en contact avec le bout de mes seins. Il me semble qu’ils s’allongent encore.

« Écarte les jambes. » J’obéis autant que me le permet la chaîne qui bloque mes chevilles. Le verre glisse le long de mon ventre, toujours plus bas. La sensation, désagréable au début, me rafraîchit. Frissons sur frissons me parcourent de la tête aux pieds. Soudain, une bouffée de chaleur explose dans mon ventre. Sa main libre a pris le verre de vitesse et s’est faufilée entre mes cuisses. Un index inquisiteur s’introduit entre les lèvres de mon sexe et élit domicile au cœur de mon intimité. Une décharge électrique explose dans mon clitoris. Elle explore quelques instants l’entrée de mon vagin avant de remonter jusqu’à mon petit organe devenu hypersensible. Une nouvelle secousse tétanise mes muscles. « Lisette, détache ses chevilles et bande lui les yeux. » La soubrette se précipite. « Petite dépravée. » Me dit elle en étudiant ses doigts luisants. « Tu mouilles comme une fontaine. » Son sourire moqueur ne tempère pas mon désir.

« Écarte tes jambes mieux que ça. »

Le retrait de son doigt a fait naître en moi un immense sentiment de frustration. Mon cerveau ne m’appartient plus tant le désir me taraude les reins. Avec empressement, je déplace mes pieds de part et d’autre afin de lui offrir le meilleur accès possible à mes parties intimes. « Penche la tête en arrière, petite dévergondée. » Telle une droguée, je m’offre intégralement, coudes écartés au maximum, bassin cambré en avant, écartelée. Un foulard apparaît comme par enchantement dans mon champ de vision et vient obstruer ma vue. Plus rien ne compte. Seul un désir brûlant comme de la lave m’obsède.

Une brûlure sur les lèvres me fait sursauter. Je réalise qu’elle se sert d’un glaçon pour me caresser. D’un coup sec, elle m’arrache la culotte prisonnière de mes dents et la remplace par le verre qu’elle verse très lentement dans ma bouche. Je bois goulûment jusqu’à la dernière goutte. Le morceau de glace glisse le long de mon cou, atteint ma poitrine où il se cantonne, alternant d’un téton à l’autre. La brûlure initiale se transforme en plaisir. Le monde cesse d’exister autour de moi. Je ne vis plus que pour cette caresse étrange qui me met dans tous mes états. J’attends, j’espère, je prie pour que sa main revienne entre mes jambes. Tous mes nerfs sont à fleur de peau. Telle un volcan qui menace d’entrer en éruption, une monumentale vague de plaisir monte du plus profond de mon être.

Soudain deux lèvres chaudes se posent sur mes lèvres. Sensation exquise. Frissons et bouffées de chaleur se succèdent à un rythme infernal. Au même moment, la paume de sa main s’applique sur mon pubis, emprisonnant le glaçon contre mon clitoris… C’est trop… Mes jambes se mettent à trembler et mon corps m’échappe. Je suis submergée par l’orgasme ravageur qui explose en moi. Sa langue se mêle à la mienne, étouffant les râles de plaisir que ma gorge n’arrive plus à contenir. La notion de temps disparaît, remplacée par un besoin irrésistible de profiter de chaque centième de seconde. Le glaçon pénètre l’entrée de mon vagin. Un torrent en fusion dévaste mes veines, semblant ne jamais finir. La morsure de ses ongles sur un de mes tétons déclenche une nouvelle bourrasque de plaisir qui m’engloutit.

(à suivre)

perverpeper@ifrance.com

Vous pouvez trouver les illustrations sur mon site : http://www.perverpeper.com

Par Perverpeper - Publié dans : Récits - Communauté : Perversions lesbiennes
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Dimanche 23 août 7 23 /08 /Août 10:18

Histoire de Sandrine (2)


Ce texte comporte des contenus qui peuvent heurter la sensibilité de certaines personnes. Il est donc strictement réservé la lectures d’adultes majeurs et vaccinés. Si vous êtes en dessous de l’âge légal dans votre pays ou dans votre communauté, veuillez détruire ce document.


Par Perverpeper le 10/06/08


 

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Synopsis : Sandrine est une jeune lycéenne. Quelques jours après avoir fêté ses 18 ans, alors que le baccalauréat n’est plus qu’à quelques semaines, elle est enlevée par une femme richissime qui l’initie aux peines et aux joies de la soumission.

 

Il n’y a point de passion plus égoïste que celle de la luxure.

D. A. F. Marquis De Sade

 

Chapitre 2 : La surprise.

 

Protagonistes :

 

Sandrine : Jeune lycéenne âgée de 18 ans depuis quelques jours.

Madame : Jolie blonde d’une quarantaine d’années Maîtresse de Lisette.

Lisette : Petite soubrette d’une vingtaine d’années, au service de Madame.

Christelle : Ame damnée de Madame.

Ghislaine : Amie de Sandrine.

Sylvie : Amie de Sandrine

 

Sans ajouter un mot, la femme blonde quitte la pièce, me laissant seule avec la petite soubrette. Dès le départ de sa patronne, celle-ci s’est redressée et a entrepris, avec dextérité, d’ôter mes entraves. Elle a parfaitement discerné ma détresse et cherche à me rassurer en me parlant avec douceur, dans un langage étonnamment familier, qui tranche avec celui qu’elle employait devant sa patronne

« "T’inquiètes", Madame est une femme géniale. Dans quelques jours, tu la supplieras pour rester avec elle. »

« Tu es folle ! Comment peux-tu… »

« Chuuut ! fais gaffe ! Y-a plein de micros et de caméras ici. Elle peut savoir tout ce qui ce passe ici. Tais-toi et obéis-moi au doigt et à l’œil, sinon faudra que je te punisse. Surtout, ne cause que si je te le demande et ne me fais pas répéter. »

Lisette a laissé un de mes poignets attaché à la table. C’est avec soulagement que quitte cette position inconfortable. Assise au bord de la table, je contemple les bracelets de cuir qui enserrent mes extrémités. Chacun d’entre eux est pourvu d’un anneau solidement fixé son intérieur est revêtu d’une doublure en fourrure qui préserve ma peau. Cette marque de protection me rassure.

« Tiens bois un coup. »

Elle me tend un grand verre d’eau.

Tandis que je me désaltère, elle s’active dans les placards et revient vers moi en poussant un petit chariot à roulettes encombré d’ustensiles. Avec des gestes traduisant une grande expérience, elle enduit les marques de cravache rougissantes qui ornent mon corps d’une pommade fraîche qui me picote un moment avant de me procurer une étonnante sensation bienfaisante.

« Ça va te faire du bien. Dans deux jours, peut être trois, on n’y verra plus rien. »

Elle me masse longuement le ventre d’un mouvement circulaire très sensuel, énonçant ses consignes d’une voix assurée :

« Penche toi en arrière… Tourne-toi… Avance… »

Puis elle s’agenouille entre mes jambes et procède de même avec mes cuisses. L’odeur de ma culotte imprégnée d’urine me fait honte mais son nez, à proximité de mon entrejambe me procure une sensation étrange. Cela ne semble pas la rebuter et je finis par m’abandonner à ses soins salvateurs.

« Hmmm !!! Tu sens la pisse. » chuchote-t-elle. « J’adore ça. » Continuant son massage langoureusement, elle avance la tête et hume longuement ma culotte. Mon dieu, quelle impression bizarre. Mes pointes de seins sont plus dures que jamais.

« Écarte les jambes et surtout, pas un geste. » Rajoute-t-elle, d’une voix presque imperceptible. Elle pose délicatement sa langue sur le bas de ma culotte et la fait remonter, très lentement, en épousant le tracé de mon sexe. Je sursaute et c’est avec toutes les peines du monde que je parviens à rester immobile. Je ressens comme une décharge électrique me traverser le ventre.

« Ça aussi, tu t’y feras… » Dit-elle, énigmatiquement, en se redressant et me fixant de ses adorables petits yeux verts encadrés de taches de rousseur. Elle est vraiment très jolie. Sa bouche s’entrouvre et, avec un petit gloussement de plaisir, elle me donne un petit coup de langue sur le nez.

« Tu sens ? »

Abasourdie, je ne sais quoi répondre. Elle contourne la table.

« Couche toi sur le dos. »

Elle dépose une noisette de pommade sur chacun de mes tétons et sur mon nombril. La fraîcheur du produit me fait frissonner. La caresse de ses mains est délicieuse. Le produit s’étale facilement et ses doigts glissent sur mes seins, étirent mes pointes et se déplacent sur mon ventre en une caresse exquise.

Petit à petit, mon plaisir recommence à monter lorsqu’elle s’interromps pour aller se laver les mains.

« Maintenant, faut que t’ailles prendre ta douche. »

Elle me tend un collier en cuir, muni de plusieurs anneaux, et m’ordonne de le boucler autour de mon cou.

C’est plus fort que moi, je m’offusque : « Mais c’est un collier de chien !!! »

Son regard inquiet me fait comprendre que j’ai fait une bêtise. Elle regarde un coin du plafond avec appréhension. J’entrevois une petite caméra.

« La ferme, idiote, tu veux qu’elle nous corrige toutes les deux ? » Son visage exprime une réelle anxiété. « Je t’ai dit de causer que quand je te le demande… » Rapidement, elle saisit une chaîne d’un bon mètre de long et l’attache au collier avant de le placer, d’autorité, autour de mon cou. Puis elle réunit mes poignets dans mon dos et les  fixe par leurs anneaux.

« Suis-moi. » Me dit-elle d’un ton ne souffrant aucune contradiction.

Elle saisit la laisse et m’entraîne par le cou, à sa suite. L’infirmerie borde un long couloir que nous suivons pendant un long moment. Cette fille est vraiment un "modèle réduit". Je ne suis pas très grande, mais malgré ses escarpins à talons aiguilles, elle reste plus petite que moi.

D’une démarche assurée, elle me précède dans une pièce ressemblant à une douche collective qui me rappelle celles du gymnase de mon lycée. Elle est entièrement recouverte du même carrelage blanc que "l’infirmerie". Trois pommes de douches pendent sur le mur du fond et le sol, en pente douce, est équipé de plusieurs bondes d’évacuation. Dans un coin, une cuvette de W.C trône de façon incongrue. D’un geste rapide, elle me détache.

« Allez, grouille-toi de te déshabiller et refile-moi ta culotte. »

Elle tend le doigt et désigne le coin du plafond sur lequel j’aperçois une autre caméra. Effrayée à l’idée de commettre un impair, j’obéis.

Elle me désigne une douche. « Mets toi là. » Dit-elle en tendant la main pour me prendre ma culotte et la glisser dans son tablier. Puis, elle accroche mes poignets à un crochet situé au-dessus du pommeau.

L’eau a un effet merveilleux sur ma peau. Elle est délicieusement chaude et je me délasse en profitant au maximum de l’instant.

« Pour le collier, si jamais madame t’a entendue, nous allons passer un mauvais quart d’heure, regarde ! »

Elle dégrafe son corsage et l’abaisse sur ses épaules, dévoilant un ventre plat et des seins minuscules striés de marques violacées dont certaines sont encore boursouflées.

« Y-a deux jours qu’elle m’a corrigée. » Elle se retourne et m’exhibe son dos dans un état encore plus désastreux. « Et je te montre pas le reste… Si jamais elle me dérouille encore, va falloir que je reste couchée pendant au moins une semaine. Tu piges ? »

Bouche-bée, je replonge dans le cauchemar. Une telle cruauté... J’ai l’impression de ressentir ses brûlures. Mon estomac se révulse. Je suis au bord de la nausée.

« Tourne toi que je te passe du savon ! » m’ordonne-t-elle en se rajustant.

Peu à peu, le contact de ses mains ravive mon excitation. « Le devant maintenant. » Elle me savonne de la tête aux pieds. Dieu que ses mains sont douces. « Écarte les jambes. » Toute pudeur abolie, je la laisse œuvrer sur mes parties intimes. Dieu que c’est bon. Le savon rend le contact avec ses doigts très agréable.

« C’que tu es poilue. Va falloir raser tout ça. » Elle m’explore, me manipule comme si j’étais un objet de plaisir. Cette sensation troublante exacerbe mon plaisir. Elle s’amuse un moment avec mes pointes. Elle les étire entre le pouce et l’index en les tordant délicatement avant de m’abandonner subitement pour me détacher.

« Ok, maintenant le lavement… Fais gaffe, t’as intérêt à te laisser faire. Si on est trop longues… » La menace reste en suspend.

Un lavement ? Je croyais ce procédé barbare relégué dans les oubliettes de l’obscurantisme depuis le siècle dernier.

« Est-ce que tu veux aller aux toilettes avant ? » Me demande-t-elle en me réunissant à nouveau les poignets sur les reins.

Cela fait un nombre incalculable d’heures que je n’ai pas pu me soulager. Au comble de l’humiliation, toujours nue, je dois m’asseoir sur le W.C, les mains attachées dans le dos, devant cette fille, sans aucun rempart pour ménager ma pudeur. Ces évènements, tous plus fous les uns que les autres, se sont succédés à un tel rythme que cette position avilissante ne me choque pas autant que je l’aurais cru. L’idée du lavement m’inquiète. Un tas de questions me brûle la bouche, mais, par peur des sanctions, je n’ose pas les poser.

Cette posture dégradante me bloque un peu et j’ai du mal à me laisser aller. Après ce qui me semble une éternité, J’ai les joues en feu lorsque retentissent les bruits honteux que produisent mes intestins en se libérant. Les cuisses serrées à bloc, tétanisée par la honte, je me vide, les yeux fixés sur le sol. Enfin soulagée, je n’ose me relever, attendant bêtement assise sur la cuvette.

Pendant ce temps, elle prépare ses instruments.

« T’ as fini ? »

Rouge pivoine, j’acquiesce de la tête. Elle me fait signe de me lever. Je m’exécute en m’empressant de tirer la chasse d’eau.

« A genoux » m’ordonne-t-elle. « Penche-toi en avant et écarte les cuisses au max. »

Mortifiée, j’obéis avec toutes les peines du monde.

« Appuie tes épaules sur le sol. »

Je me prosterne, face à la cuvette des toilettes. Le contact avec le carrelage froid et humide me rafraîchit quelque peu.

Elle s’est placée derrière moi. Son doigt glisse le long de mon intimité pour séparer mes chairs. « Écarte tes fesses à deux mains. » J’ai l’impression de vivre un rêve éveillé. La position inconfortable a mis mes pointes de seins en contact avec le sol. Je les sens frotter par terre tandis qu’elle me nettoie méticuleusement avec un linge humide. Soudain, son doigt s’appuie au centre de mon anus. « Détend-toi et écarte-toi plus. » L’intrus effleure longuement ma petite corolle. « Moi, j’adore qu’on me le fasse. » Elle s’amuse quelques instants avec le bout de son ongle avant de me pénétrer lentement. Involontairement, je crispe mes muscles intimes. «  T’entends ? Faut te détendre si tu ne veux pas que je te fasse mal. » Étonnamment, La douleur redoutée n’est pas au rendez-vous. Je fais mon possible pour lui faciliter le travail. Après quelques rotations, son doigt finit par pénétrer complètement. Elle effectue quelques aller-retours avant de ressortir, provoquant une sensation de vide qui me frustre. Encore une fois, mon corps me trahit. À croire que finalement, toutes ces humiliations contribuent à mon plaisir.

« Maintenant, la canule. T’inquiètes, c’est une petite. Reste détendue. »

Au même moment, l’objet pénètre mon anus. Elle a dû me lubrifier car je ne sens aucune résistance. Juste une impression d’avoir à nouveau besoin de me vider… Puis le liquide m’envahit… Je me crispe. L’absence de différence de température avec mon corps rend l’opération peu sensible. Seulement une sensation bizarre dans mon estomac, l’impression d’avoir pris un repas trop copieux. Je sens la peau de mon ventre se tendre. Pendant une éternité, l’opération se prolonge.

« Voilà, ça y est. » Dit-elle en retirant la canule. « Mets-toi vite sur les WC et pousse pour évacuer tout. Ne te retiens pas, sinon tu vas avoir des crampes. » Elle m’aide à me relever et me guide jusqu’à la cuvette.

Visiblement, elle sait de quoi elle parle. J’ai à peine le temps de prendre place sur le siège, tant l’urgence de restituer le liquide me presse. Je m’abandonne honteusement à mon soulagement. Le bruit horriblement obscène me fait à nouveau rougir jusqu’aux oreilles.

Elle répète deux fois l’opération avant de me nettoyer définitivement.

« Voilà, t’es propre comme un "sou neuf" » me dit elle en riant, tandis qu’elle range son matériel. « Y a plus qu’à te faire belle et on va pouvoir rejoindre Madame. » Heureuse d’avoir subi l’épreuve avec succès, je la suis docilement jusqu’à l’infirmerie.

****

Pas un instant, les souvenirs de ma "vie passée" ne sont venus me hanter. Une facette de ma personnalité que je ne connaissais pas auparavant vient de m’être révélée…

Elle me fait patienter et sort une chaise gynécologique et un petit fauteuil montés sur roulettes d’un grand placard. Je m’y installe avec quelque appréhension, tandis qu’elle prépare son matériel. Cette fois ci, le petit chariot contient tout un nécessaire digne d’un institut de beauté : Produits de maquillage, de coiffure et de manucure. Un bol rempli de mousse à raser et un rasoir à l’ancienne composé d’une longue lame et d’un manche avec une articulation pour le plier après usage. Vêtements et chaussures sont soigneusement pliés et rangés sur une étagère en bas du chariot.

Distraitement, j’ai placé mes pieds dans les étriers. Elle place le petit siège rembourré entre mes jambes, et s’assoit, le visage à hauteur de mon sexe.

« Pour commencer, faut couper tous ces poils. Si Madame en trouve un seul, je vais déguster… » À l’aide d’une paire de ciseaux, elle éclaircit le plus gros de ma toison, ne laissant qu’un lit de poils courts. Puis, elle humidifie mon pubis et l’enduit de mousse. À mon regard inquiet, elle répond : « J’ai l’habitude, tu sais. C’est moi m’occupe du corps de Madame. » Ses yeux brillent d’un éclat trouble qui trahit plus que de la fierté. Visiblement, cette petite bonne lubrique est folle amoureuse de sa patronne. Malgré moi, je dois reconnaître que, moi aussi, je trouve cette femme sévère très séduisante. Elle dégage un charme et un magnétisme presque obsessionnels.

Lisette sait s’y prendre. D’un geste aérien, elle étale la mousse avec précision, effleurant délicatement mon pubis. De petits frissons délicieux me parcourent le bas-ventre.

« Tu verras, c’est vachement agréable comme sensation. Au début, ça chatouille un peu, mais on s’y fait très vite. » Ses gestes me font penser à ceux de l’esthéticienne chez laquelle ma mère m’a amené l’année dernière pour me faire épiler les aisselles et le maillot avant de partir en vacances. Mis à part le fait que ce n’est pas de la cire qu’elle utilise.

Le rasoir me picote légèrement quand il s’accroche dans les poils récalcitrants avant de les trancher. Je ne peux m’empêcher de tressaillir.

« Surtout bouge pas, je risque de te couper. »

L’idée d’être blessée à un tel endroit me paralyse. Je n’ai aucune difficulté à rester immobile comme une statue, lui laissant tout le loisir de mener son travail à bien. Ensuite, elle me fait avancer mon bassin et écarter mes fesses en ramenant mes genoux sur ma poitrine. L’indécence de cette position me donne l’impression que la chaleur de la pièce est montée d’un cran. J’ai les joues en feu et je garde les yeux fixés obstinément sur le plafond. Quelques coups de rasoirs ont tôt-fait de venir à bout des rares poils qui ornent mon anus. Un petit coup de langue mutin entre mes fesses complète son travail.

« Voilà, c’est fini. » Dit-elle en passant son doigt au cœur de mon intimité. « Ben dis-donc, t’es complètement trempée. » Comble de la honte, elle agite devant mes yeux, son index humide. « Ça se voit que t’aimes ça petite cochonne. » Ajoute-t-elle en le mettant en contact plusieurs fois avec son pouce, s’amusant des fils gluants qui s’étirent entre ses doigts.

Je ne sais plus où me mettre. Cette situation humiliante m’excite. Quelle déchéance… Avec un petit sourire vicieux, elle glisse le doigt entre ses lèvres et le suce longuement, en me fixant droit dans les yeux. La température devient intenable.

Elle me rince à l’aide d’un linge humide, et effectue la même opération sous mes aisselles. Puis, elle m’enduit d’une crème parfumée, qu’elle étale doucement sur mes parties imberbes. « Te voilà aussi nue qu’à ta naissance. » Dit-elle avec ce petit sourire qui me trouble tant. Ses doigts font merveille entre mes cuisses pour faire pénétrer la crème. Enfin elle me saupoudre de talc. « Ça va diminuer la brûlure du rasoir. Tu devras toujours être impec de ce côté. Quand j’ai connu Madame, une fois, j’ai eu le malheur d’oublier quelques poils. Elle m’a attachée sur cette chaise et me les a arrachés à la pince à épiler… Je te promets que j’ai dégusté. Après ça j’avais plus envie de recommencer. » Dit-elle, les yeux dans le vague, comme si ce souvenir la rendait nostalgique.

Une légère irritation me chauffe l’entrejambe, procurant une sensation de démangeaison plutôt agréable qui porte mon excitation à un nouveau stade. Décidément, cette petite soubrette me fait aller de surprise en surprise. C’est parfaitement détendue et confiante, que je m’abandonne à ses soins. Elle me coiffe, manucure mes pieds et mes mains, avant de me maquiller soigneusement.

« Ça y est. » Me dit-elle en mettant une dernière touche de fard sur mes joues. « Attend de te voir dans une glace. Tu m’en diras des nouvelles. » Son sourire radieux met en évidence les ravissantes petites taches de rousseur qui encadrent son minois. Elle m’a fait une paire de couettes très serrées qui me tirent un peu les cheveux. Mes lèvres et mes pointes de seins sont teintées d’un rouge à lèvres très clair. « T’es à croquer. Madame sera contente. » Ajoute t-elle en se dirigeant vers un lavabo pour se laver les mains.

Dieu que cette fille est jolie. Sa courte jupe noire, recouverte par son petit tablier blanc, met en évidence des jambes gainées de soie noire, admirablement galbées et rehaussées par des escarpins noirs à talons aiguilles qui affinent sa silhouette. La coiffe blanche qui orne sa tête lui donne un air coquin qui l’embellit plus encore.

« Bon, maintenant faut t’habiller. » Dit-elle en consultant sa montre d’un œil inquiet. « Magnons nous, il ne reste que quelques minutes. »

Sa remarque me ramène sur terre. « Quelle heure est-il ? Et quel jour sommes-nous ? »

« Chut, Sandrine. Fais gaffe. Tu ne dois parler que si t’es interrogée. » Puis, en se penchant vers mon oreille, elle ajoute en chuchotant « Ca va bientôt être midi, Madame nous attend pour la demie. Faut qu’on se magne. »

Mon cerveau ne fait qu’un tour. Midi… Cela fait donc près de 24 heures que je suis retenue captive ici… Je prends alors conscience de la faim qui me tourmente. Le plus discrètement possible, je chuchote « est-ce que je pourrais avoir un verre d’eau s’il vous plaît ? »

Sans répondre, elle détache mes poignets, attrape dans un réfrigérateur une bouteille sans étiquette et m’en sert un grand verre. « Bois, ça va te faire du bien. » Je suis assoiffée, ma gorge est sèche. Je me désaltère avec délices.

« Bon, la tenue maintenant. Tend la jambe droite. » Elle a saisi une paire de bas noirs et entreprend de me les enfiler. Le contact soyeux du tissu me fait frissonner en glissant sur ma peau. Elle procède avec minutie et lisse le nylon à l’aide de ses deux mains pour le positionner. « La couture doit être en plein au milieu et bien droite. » Dit-elle en me passant le deuxième bas.

Les escarpins sont les mêmes que les siens, bien que les talons soient un peu moins hauts. Ils sont neufs et l’odeur de cuir verni qu’ils dégagent est plutôt agréable. Je constate avec étonnement qu’ils sont parfaitement à ma taille.

« On fait la même taille. » Me dit la petite bonne. « Madame trouve que mes pieds sont super, Je parie qu’elle va adorer les tiens. »

Elle m’attache le porte-jarretelles autour de la taille et me fait lever pour tendre le tout. « Surtout, pas de plis, y a rien de plus moche. »

C’est la première fois que je porte ce genre de sous-vêtements. Un sentiment très puissant de féminité s’empare de moi. C’est comme si ces vêtements encadraient mon sexe imberbe pour mieux le mettre en valeur. Je me sens belle et désirable. Secrètement, l’espoir de plaire à la patronne de Lisette me traverse l’esprit.

Elle me fait revêtir un corsage blanc identique au sien et, à mon grand étonnement, en attache les pans dans mon dos à l’aide d’un élastique à cheveux de la même teinte que mon rouge à lèvres. Aucun bouton n’est fixé et ma petite poitrine dénudée semble surgir du vêtement, offerte.

 « Parfaite ! t’es parfaite ! » Dit-elle en se reculant pour m’admirer. « Est-ce que tu vas pouvoir marcher sans te casser la figure ? » Me demande-t-elle, soudain inquiète.

Le compliment me va droit au cœur. Je me sens belle… Désirable. Je lui réponds fièrement. « Je pense que ça va aller. » J’ai déjà été en boîte de nuit avec ce genre de talons et je n’ai aucun doute sur mes capacités à me déplacer ainsi vêtue. Curieusement, l’indécence de ma tenue ne me choque pas.

Elle s’accroupit à mes pieds et réunit mes bracelets de cheville à l’aide d’une chaînette longue d’une trentaine de centimètres tout au plus. « Faudra faire des tous petits pas si tu veux pas tomber. »

Puis, saisissant la poignée de la laisse, elle me demande d’ouvrir la bouche et sort ma culotte souillée de la petite poche de son tablier. « J’imagine que tu ne vas pas aimer ça mais… » D’autorité elle me l’enfonce entre les lèvres. Le dégoût est plus fort que moi, je fais brusquement un pas en arrière, manquant de tomber lorsque la chaîne reliant mes chevilles se tend.

Elle tire sèchement sur la laisse pour me rapprocher d’elle. « Fais gaffe, ne m’oblige pas à te corriger. » Dit-elle en présentant à nouveau le sous-vêtement devant ma bouche.

Au bord de l’écœurement, j’obtempère. Ma soumission m’effraie. « C’est bien Sandrine, Madame sera contente. Surtout, quoi qu’il arrive, garde la dans ta bouche tant qu’elle t’aura pas autorisé à l’enlever. » Cette fois ci, je dois supporter non seulement l’odeur mais aussi le goût salé et amer de mon urine.

Elle consacre quelques instants à la mise en place en place de la culotte, veillant à ce qu’une toute petite partie dépasse de mes lèvres. L’humiliation exacerbe les sentiments contradictoires que je ressens au plus profond de mon être. « Le plus délicat sera de ne pas la tacher avec ton rouge à lèvres. » Le plus délicat, c’est vite dit… On voit bien que ce n’est pas elle qui subit cette humiliation… Quoique… Elle serait capable d’aimer ça…

Le souvenir des marques sur son corps me fait frissonner. Elle fixe mes poignets dans mon dos et, sans lâcher la laisse, prend quelques pas de recul pour me dévisager. Ses yeux glissent sur moi de la tête aux pieds, appréciant son travail avec délectation.

« Je t’envie. » Me dit-elle. « T’as un corps splendide. » Une petite flamme de jalousie perce dans son regard. « Madame va t’adorer. » Ajoute-t-elle avec une petite pointe de regret dans la voix.

 

****

« En route. » Elle pivote sur ses talons et me tire vers le couloir. Ma démarche est malaisée, je dois veiller à faire de tous petits pas, sous peine de tendre la chaînette qui relie mes pieds et perdre l’équilibre. Le claquement de nos talons accompagné par le cliquetis du métal résonne dans mes oreilles.

Bientôt, nous passons devant la salle de douche et continuons à progresser lentement le long de l’interminable couloir. Une succession de portes closes de part et d’autre me fait penser à un hôtel. Lorsque enfin, nous en franchissons l’extrémité, la différence de température me donne la chair de poule. Une double porte vitrée qui doit servir de sas s’est ouverte automatiquement sur notre passage.

Nous sommes dans un hall octogonal, d’environ six mètres de largeur, dont la hauteur de plafond est impressionnante. Les murs entièrement recouverts de miroirs donnent une illusion de profondeur impressionnante.

Lisette fait une halte et me fixe à travers un miroir. « Alors, qu’est-ce que tu penses de mon travail ? » L’air ahuri, je contemple mon reflet dans la glace. Je sais déjà à quel point les talons affinent ma silhouette et c’est surtout mon visage qui me trouble. Cette fille a des talents dignes de la meilleure des esthéticiennes. Sans voix, je m’approche pour contempler son œuvre.

Les couettes m’ont fait rajeunir de quelques années, mon pubis imberbe me rappelle le début de mon adolescence. Je ressemble à une petite fille trop vite sortie de l’adolescence. Le maquillage discret souligne le bleu de mes yeux qui contraste comme jamais avec mes cheveux noirs comme l’ébène. Jamais je ne me suis trouvée aussi désirable.

Un instant, je songe à cette émission télévisée que je regarde de temps à autre, dans laquelle les gens se font "relooker". L’effet est saisissant. Je comprends mieux la surprise qu’ils peuvent éprouver lorsqu’on leur révèle leur nouveau physique. Mes couettes me rappellent l’héroïne d’une série télévisée dont j’ai oublié le nom.

La fraîcheur de la pièce à rendu mes pointes de seins douloureuses, tant elles sont tendues. Ou bien est-ce l’excitation car, au même moment, une chaleur sournoise progresse dans mon entrejambe.

Grâce au jeu de miroirs, je peux contempler mes petites fesses bien rondes, mises en valeur par les bas noirs. Le collier de cuir qui m’entoure le cou, mes petits seins dressés dont les pointes sont dardées, les entraves qui me lient les chevilles et mes bras liés dans mon dos me donnent un aspect très pervers.

Un instant, mes yeux croisent ceux de la petite soubrette qui me regarde avec convoitise. Seule ombre au tableau, ma bouche légèrement déformée par la petite culotte qui dépasse un peu entre mes lèvres sans pour autant, nuire à ma beauté.

« Allez, c’est pas tout ça… » D’une petite claque sur les fesses, elle interromps ma rêverie. « Faut pas faire attendre Madame. »

Et nous reprenons notre progression et franchissons une nouvelle porte vitrée, située en vis-à-vis de la précédente, commandée elle aussi automatiquement. Un nouveau couloir entièrement recouvert de moquette s’étire devant nous.

La demeure est réellement immense. De riches tableaux représentant tous des nus de femmes, réalisés par les plus grands maîtres ornent les murs, eux aussi, tapissés de moquettes. Petit à petit, je m’habitue à la nouvelle température. Sur la droite, une clarté, presque éblouissante, illumine le couloir. Il s’agit d’une salle de réception de plusieurs dizaines de mètres carrés, entièrement bordée de grandes baies vitrées donnant sur un parc paysager. Au milieu de la pièce, j’entraperçois une table, gigantesque, toute en longueur pouvant accueillir plusieurs dizaines de convives. La patronne de Lisette doit être milliardaire.

Petit à petit, je m’habitue à mes entraves, ma démarche est devenue plus assurée et je redoute beaucoup moins de trébucher. Patiemment, Lisette m’a fait progresser jusqu’à ce que nous atteignions le bout du couloir en forme de T. Nous tournons à droite.

« Souviens toi bien, faudra parler que si on t’interroge. » Me dit Lisette. « Quand nous serons devant elle, t’attendras à genoux, les yeux par terre. Attention ! ne fais rien pour la contrarier. »

Quelques mètres plus loin, elle ouvre silencieusement une porte sur la gauche et me fait pénétrer dans une nouvelle pièce au moins aussi vaste que la précédente. On dirait un salon ou un grand bureau. C’est meublé avec beaucoup de goût. Sur notre droite, quatre canapés en cuir d’angle forment un coin au milieu duquel un poteau se dresse jusqu’au plafond. Une paire de bracelets en cuir y pend, suspendue par des chaînes fixées en hauteur. Tandis qu’à gauche, un bureau équipé de plusieurs écrans d’ordinateurs trône. Devant le bureau, plusieurs fauteuils sont disposés, comme s’ils attendaient de recevoir de la clientèle.

« Vous voilà enfin ! » Je sursaute. « Nous avons bien failli vous attendre. » Une femme rousse, aux cheveux très courts, se lève en nous apostrophant. Sa tenue, du même cuir que le canapé, m’a empêché de la remarquer en entrant. « Madame vous attend au bord de la piscine, hâtez vous un peu petites mollassonnes. »

Désemparée par l’accueil, j’interroge Lisette du regard. Elle a baissé les yeux et s’est raidie sous l’attaque verbale. Les baies vitrées sont grandes ouvertes et un léger courant d’air me donne la chair de poule malgré la température estivale.

Lisette tire sèchement sur ma laisse et m’attire vers l’extérieur. Surprise par son mouvement, je trébuche en reprenant difficilement mon équilibre.

« Lisette ! » Nous-nous immobilisons toutes les deux. « Joli travail. »

« Merci Christelle. Je suis contente que ça vous plaise. » Sans plus attendre, elle tire de nouveau sur ma laisse et sort sur la terrasse. Après m’avoir conduit un peu plus loin vers la droite, hors de vue de la femme, elle me chuchote à l’oreille : « C’est Christelle. C’est le chauffeur de Madame et des fois… » Sa voix est tellement basse et je suis obligée de me pencher vers elle pour comprendre ce qu’elle dit. « Des fois, c’est elle qui donne les punitions… Méfie toi d’elle, c’est une vraie peau de vache. Elle est complètement givrée, une fois, elle m’a torturé avec un briquet. C’était horrible, j’ai eu des cloques pendant plusieurs jours. Faudra que tu la vouvoies. Appelle la par son prénom et ne la regarde jamais dans les yeux… » L’avertissement me fait froid dans le dos. Nous reprenons notre progression.

La terrasse donne sur une pelouse parfaitement tondue, entièrement bordée de grands arbres la dissimulant à tout regard indiscret. Nous longeons la maison profitant de son ombre. La chaleur du soleil est torride et la démarche de Lisette s’est légèrement accélérée. Je peine à la suivre lorsque nous quittons le sol ferme de la terrasse pour traverser la pelouse et nous diriger vers le coin de la maison.

****

Enfin, nous débouchons sur une nouvelle aile du bâtiment. Une autre terrasse ombragée donne sur une magnifique piscine aux dimensions olympiques. Je distingue trois femmes étendues au bord de l’eau. Madame est allongée sur le ventre, entièrement nue. Son corps, étonnamment  jeune, aux courbes parfaites gît, nonchalamment abandonné à la caresse du soleil. Deux jeunes femmes, l’une, aussi brune que l’autre est blonde, sont agenouillées au pied de son "transat", nues elles aussi. Leurs yeux sont bandés et chacune s’affaire sur l’un de ses pieds.

Je ne comprends pas tout de suite à quelle activité elles se livrent, mais soudain… Mes jambes s’amollissent. Un instant, j’ai l’impression qu’elles vont se dérober sous mon poids. Le sang quitte mon visage et je dois faire un gros effort pour ne pas m’écrouler par terre. Ces deux jeunes femmes ne sont autres que mes deux amies : Syl et Ghis… Elles ont les mains dans le dos et toutes deux lèchent abondamment, je devrais dire amoureusement, les pieds de Madame.

Un petit son s’échappe de ma bouche à travers mon bâillon, vite réprimé par une secousse sèche sur ma laisse.

La petite bonne tire la chaîne vers le sol pour me rappeler à mes obligations. Je m’agenouille humblement, tandis qu’elle m’abandonne pour s’approcher de sa patronne et lui chuchoter quelques mots à l’oreille.

La blonde n’esquisse pas le moindre geste. Elle semble écouter sans y prêter attention les paroles de sa servante. Une fois son rapport terminé, celle-ci se redresse et vient s’agenouiller de l’autre côté de sa Maîtresse, face à moi. Elle a croisé les bras dans son dos et regarde le sol, à quelques dizaines de centimètres devant ses genoux. Nous attendons le bon vouloir de Madame, dans un silence religieux qui n’est entrecoupé que par les pépiements des oiseaux et les bruits de succion que produisent mes deux copines. Cette femme a vraiment un corps splendide, pas une once de graisse ou de peau flasque ne trahit son age. Ses fesses musclées et rondes, sans être lourdes sont bronzées intégralement. Elle garde sa position, semblant profiter avec délices de l’hommage que Sylvie et Ghislaine rendent à ses pieds gracieusement offerts.

Nous devons patienter ainsi pendant une bonne demi-heure. La chaleur du soleil est difficilement supportable. Ma transpiration ruisselle sur mon front et entre mes seins sans que je puisse rien faire pour l’empêcher. Ma salive, qui tout à l’heure imbibait abondamment ma culotte souillée, commence à me manquer. Une soif terrible me torture. Enfin, après une éternité, Madame daigne se retourner, interrompant mes deux copines. Elle consulte l’heure indiquée par un petit réveil placé sur une petite table près d’elle.

« C’est bien Lisette, tu es en avance. J’espère que tu n’as pas bâclé ton travail. » Son ton froid laisse planer une menace implicite. « Va me chercher un rafraîchissement s’il te plaît. » Dit-elle en désignant son verre vide.

« Bien Madame. »

« Alors, qu’avons-nous là ? »

Je n’ai pas oublié la consigne. Je fixe les dalles de la terrasse quelques centimètres devant moi.  Cela ne m’empêche pas de distinguer le mouvement qu’elle fait pour me contempler. « Continuez, les filles, c’était très agréable. Je sens ses yeux m’évaluer de la tête aux pieds comme un maquignon avec son  cheval. Mes deux copines ne se le font pas répéter. Elles s’empressent de reprendre leur tâche humiliante avec un plaisir non dissimulé.

Mon cerveau fonctionne à cent à l’heure. Comment est il possible que les filles se soient retrouvées dans cette situation. Sont-elles ici contre leur volonté ? Sont-elles complices de cette femme ?

 

À venir : le harem de Madame.

 

perverpeper@ifrance.com

Vous pouvez trouver les illustrations sur mon site : http://www.perverpeper.com

Par Perverpeper - Publié dans : Récits - Communauté : Perversions lesbiennes
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Lundi 3 août 1 03 /08 /Août 16:03

J'ai commencé à écrire l'histoire de Sandrine il y a un peu plus d'un an. Les illustrations ont suivi. Actuellement ce récit compte cinq chapitres publiés et chacun d'entre eux comporte au moins une illustration (parfois deux ou trois). Les cinq chapitres sont consultables à l'adresse suivante :

perverpeper.com 

Si vous avez le moindre commentaire ou la moindre question, ce sera avec plaisir que je le lirai ou que je répondrai. 

 
Par Perverpeper - Publié dans : Récits - Communauté : Perversions lesbiennes
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Lundi 3 août 1 03 /08 /Août 00:40

Histoire de Sandrine (1)


Ce texte comporte des contenus qui peuvent heurter la sensibilité de certaines personnes. Il est donc strictement réservé la lectures d’adultes majeurs et vaccinés. Si vous êtes en dessous de l’âge légal dans votre pays ou dans votre communauté, veuillez détruire ce document.


Par Perverpeper le 15/05/08


 

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Synopsis : Sandrine est une jeune lycéenne. Quelques jours après avoir fêté ses 18 ans, alors que le baccalauréat n’est plus qu’à quelques semaines, elle est enlevée par une femme richissime qui l’initie aux peines et aux joies de la soumission.

 

Adressez-vous plutôt aux passions qu’aux vertus quand vous voulez persuader une femme.

D. A. F. Marquis De Sade.

 

Chapitre 1 : L’enlèvement.

 

Protagonistes (Par ordre d’apparition) :

 

Sandrine : Jeune lycéenne âgée de 18 ans depuis quelques jours.

Madame : Jolie blonde d’une quarantaine d’années Maîtresse de Lisette.

Lisette : Petite soubrette d’une vingtaine d’années, au service de Madame.

Ghislaine : Amie de Sandrine.

Sylvie : Amie de Sandrine

 

Je me réveille avec une douleur lancinante dans le crâne. J’ouvre les yeux, mais une obscurité totale m’empêche de distinguer quoi que ce soit. Une panique terrible s’empare de mon esprit et je tente brutalement de me redresser lorsqu’une douleur plus terrible encore me traverse les épaules.

Mes poignets sont prisonniers… J’ai les bras attachés au-dessus de la tête… Même constatation pour mes jambes. En fait je suis immobilisée à l’horizontale sur un revêtement inconfortable. L’effort a ravivé mon mal de tête et je n’ai d’autre possibilité que de relâcher la tension de mon corps.

«  AU SEC… » Aucun son ne sort de ma bouche. Un linge est enfoncé entre mes dents, solidement maintenu en place par un bâillon qui me scie la nuque. Un silence assourdissant règne. Pas un bruit de voiture, d’oiseaux ou de voix ne me parvient.

Où suis-je ? Quelle heure est-il ? Mes souvenirs sont confus, j’ai passé la journée au Lycée… Mais c’est tout ce dont je me souviens. Un frisson me parcourt de la tête aux pieds. On m’a enlevée. Je me suis fait kidnapper.

Je tente de pivoter sur mon dos avec toute la force dont je dispose mais les bracelets qui m’entravent les poignets et les chevilles sont solidement fixés et m’écartèlent implacablement.

Un désespoir profond m’envahit. Que va-t-il m’arriver ? Quel horrible monstre peut commettre un acte aussi terrible ? Je sais que mes parents ont du mal à boucler leurs fins de mois et que jamais ils n’auront les moyens de payer une rançon.

Je ne me connais pas d’ennemis, au contraire. La classe de terminale dans laquelle je me trouve est une des plus sympas de toute ma scolarité. Tous les garçons me courtisent et… C’est ça… Mon ravisseur est forcément un lycéen que j’ai dû éconduire d’une façon qu’il n’aura pas supportée. Aussitôt, je pense à Julien qui passe son temps à me faire des avances et que j’ai remis à sa place un peu vertement la semaine dernière. Une poussée d’adrénaline me fouette le sang. Il va prendre par la force ce que je lui ai refusé. Pourtant, il avait l’air plutôt gentil, et amoureux aussi … Il me court après depuis le début de l’année, mais c’est plus fort que moi, les garçons ne m’attirent pas du tout…

Un bruit lointain m’interromps dans mes pensées. Un claquement de talons retentit et va croissant, accompagné par un faible cliquetis que je n’identifie qu’au moment où une clé est introduite dans la serrure. Mon sang se glace dans mes veines. La porte s’ouvre en grinçant et je dois me tordre le cou pour distinguer mon ravisseur. Malheureusement, la lumière qui s’engouffre par l’ouverture m’éblouit. Je ne parviens à distinguer qu’une ombre.

«  Alors Sandrine réveillée ? »

Une voix de femme… C’est une femme qui m’a enlevée. Un peu rassurée, je m’étire dans mes liens pour distinguer l’arrivante, mais une lumière insoutenable me fait grogner dans mon bâillon en me brûlant les yeux. La pièce dans laquelle je suis emprisonnée est équipée de lampes très puissantes.

«  Ne t’inquiète pas, je ne te veux pas de mal. » Dit-elle d’une voix étrangement grave.

Elle s’approche de moi et penche son visage vers le mien, atténuant mon éblouissement. C’est une femme d’une quarantaine d’années, assez séduisante. Son visage me paraît familier, sans que je puisse savoir pourquoi. Elle pose sa main sur mon front et me caresse doucement tandis que mes yeux s’habituent à la clarté. Je suis étendue à hauteur de son bassin et je l’observe, les yeux écarquillés d’horreur.

« Tu te souviens de moi ? » me demande-t-elle en posant ses lèvres sur mon front.

Je rue dans mes liens pour échapper à son contact.

« Doucement ma belle, il n’y a que toi et moi ici, et je viens de te dire que je ne te voulais pas de mal. »

Je grogne de plus belle.

« Allons, soit patiente, jeune fille, dès que tu seras calmée, j’ôterai ce bâillon immonde de ta jolie bouche »

Sa main continue à effleurer mon front. Des milliers de questions tourbillonnent dans ma tête : qui est elle ? que me veut-elle ? pourquoi m’a-t-elle amenée ici ? Sa bouche s’approche à nouveau de mon front. Je me dérobe une nouvelle fois, mais une gifle cinglante me fait fondre en larmes.

« Je t’ai dit que je ne te voulais pas de mal mais il va falloir que tu veilles à ne pas dépasser les bornes ma chérie. Au cas où tu ne l’aurais pas compris, ici, c’est moi qui décide, c’est moi qui te nourris, c’est moi qui choisis quand tu peux te rendre aux toilettes. Bref, tu es entièrement à ma merci. Personne ne sait ou tu te trouves et cet endroit est suffisamment isolé pour que nul n’ait l’idée de venir t’y chercher. »

Elle attrape quelque chose derrière ma tête et le passe autour de mon front. Il doit s’agir d’une courroie fixée au meuble sur lequel je suis immobilisée, car, une fois la lanière en place, il me devient impossible de remuer la tête.

J’ai fermé les yeux et le contact de sa langue sur ma joue me fait sursauter. Elle est en train de lécher mes larmes.

« Dommage que tu ne sois pas plus raisonnable, ma belle. Ton séjour ici risque de devenir très désagréable si tu n’y mets pas du tien »

J’ai l’impression d’être en enfer. Écartelée, entravée, à la merci d’une folle que je ne connais ni d’Ève ni d’Adam. Son visage austère est coiffé d’une queue-de-cheval impeccable qui tire ses cheveux blonds en arrière et dégage ses deux grands yeux bleus qui me fixent impitoyablement. Elle me fait l’impression d’un prédateur contemplant sa proie. Sa voix, au ton posé, contraste avec son expression sévère. Incapable de tourner la tête, je détourne les yeux comme une gamine prise en faute pour fuir son regard.

Soudain, je suffoque. Elle m’a pincé le nez entre le pouce et l’index et m’annonce en articulant lentement chacun de ses mots.

« Tu sais ma chérie, je peux faire tout ce que je veux à ton joli corps. J’ai pouvoir de vie et de mort sur toi… »

En pleine panique, je n’écoute pas la fin de sa phrase. Mes poumons se mettent à me brûler abominablement. Elle va me tuer, c’est sûr. Un essaim de petits points lumineux voile ma vue. Je hurle dans mon bâillon qui glisse vers le fond de ma bouche, aspiré par ma gorge. J’étouffe. C’est la fin.

« Alors, Sandrine, es tu décidée à devenir raisonnable ? » demande-t-elle en me permettant d’aspirer une grande bouffée d’oxygène. Sa voix me semble parvenir d’un autre monde. Haletante, je reprends ma respiration avec toutes les difficultés du monde.

C’est à bout de forces que j’acquiesce en émettant des sons inintelligibles et en tentant de remuer la tête malgré la courroie qui la bloque.

« À la bonne heure » Ajoute t-elle en s’inclinant pour cueillir une nouvelle larme du bout de la langue.

« J’obtiens toujours ce que je veux. Tu apprendras ça. » Elle ôte délicatement mon bâillon, avant d’extraire de mes lèvres le morceau d’étoffe tout chiffonné et complètement détrempé par son séjour dans ma bouche.

Je suis en nage, la transpiration ruisselle le long de mon visage exsangue. Des gouttes sillonnent mes tempes et mon cou.

« P… Pou… Pourquoi ? » Dis-je en bégayant, le souffle saccadé.

« Qu… Qui… Qui êtes-vous ? »

« Tu n’as pas besoin de savoir ça. » Me répond-elle d’une voix sèche. « Pour toi, comme pour les autres, je suis "Madame". J’espère que tu t’en souviendras. » Conclu-t-elle en posant délicatement ses lèvres sur les miennes.

Puis, sans un mot, elle se retourne et quitte la pièce, me laissant seule en plein cauchemar, tandis que le claquement de ses talons va, décroissant, vite absorbé par le silence de la pièce.

Je réalise que je suis épuisée. Mes muscles sont aussi raides qu’après une journée d’éducation physique. La maison de mes parents, mon année scolaire, mon baccalauréat, tous mes tracas habituels me paraissent soudain très lointains et complètement secondaires.

Mon dos et mes épaules me font souffrir contre la surface rude sur laquelle je suis étendue. Une pensée m’obsède : Que me veut-elle ?

Une nouvelle vague de désespoir me submerge. Les larmes noient mon regard posé sur le haut-plafond. À travers un voile trouble, je distingue à peine le carrelage blanc qui le recouvre entièrement. Je suis anéantie. J’ai beau étirer mes yeux sur les côtés, je ne distingue pas grand-chose. La froideur du revêtement qui recouvre le plafond et les murs, l’éclairage qui ressemble à celui d’une salle d’opération me donnent l’impression de me trouver dans un hôpital.

 

****

 

Inconsciemment, je laisse mon esprit vagabonder. Je me revois au lycée à la sortie des cours. Nous étions toutes les trois et nous marchions sur le trottoir en discutant de la proximité du Bac, une de nos préoccupations principales. Sylvie et Ghislaine, mes deux amies d’enfance m’accompagnaient.

"Ghis" est aussi brune que moi, tout l’opposé de la blondeur de "Syl". Nous croisâmes un groupe de garçons et quelques sifflements retentirent dans notre dos. D’un commun accord, il y a belle lurette que nous ne retournions plus dans ce cas. Seul un mot ressemblant à "bêcheuses" ou "prétentieuses" me parvint. Il faut dire que mes copines n’y allaient pas avec le "dos de la cuillère" en ce qui concerne la séduction. Toutes deux étaient vêtues de minijupes et "Ghis" portait des escarpins à talons aiguilles de quatre centimètres. "Syl", quant à elle portait son éternelle paire de bottes noires à talons plats.

Mes deux amies sont deux beautés sulfureuses et malgré leurs résultats scolaires médiocres, je ne me fais pas de soucis quant à leur avenir. Elles ont toutes deux pris des contacts avec une société de mannequinat qui leur a déjà fait faire un "book" à chacune.

Contrairement à elles, je n’aime pas mettre mon corps en valeur. Ma tenue de prédilection reste, depuis mon enfance, le traditionnel "Jean Converses noires". Cependant, ma fierté fût flattée par les regards éloquents des garçons qui m’avaient tous dévisagée de la tête aux pieds avec insistance.

Les hommes n’étaient pas ma "tasse de thé". Au plus profond de mes secrets intimes, je savais avec certitude que c’étaient les filles qui m’attiraient. "Syl" me fascinait et "Ghis" m’attirait presque autant qu’elle. Pourtant, jamais, au grand jamais je n’aurais osé leur avouer la flamme qui consumait mon âme depuis quelques années. Probablement l’éducation que m’avaient donné mes parents que j’adorais, même si aujourd’hui je ne les voyais plus que les rares fois ou je ne découchais pas.

« Allez, les filles, je vous offre un rafraîchissement ». Nous dit Sylvie. Elles étaient toutes deux issues de familles aisées et j’admirais la désinvolture avec laquelle elles affichaient, discrètement, leur opulence. Jamais l’une d’entre elles ne m’aurait laissé entendre que je ne faisais pas partie de leur milieu social. Heureusement car je ne l’aurais pas supporté.

Sous un soleil de plomb, nous prîmes place sur la terrasse du café, heureuses d’échapper à l’ambiance lourde du "bahut". Ce début de Week-end de juin  s’annonçait radieux.

Soudain, un flash me revint à l’esprit : Quelques tables plus loin, un groupe de femmes d’affaires, du moins c’est ce que leurs tenues laissaient entendre, discutaient à l’ombre d’un parasol. L’une d’entre elles, la plus élégante, me fixait avec un intérêt qui me fit rougir.

C’était elle…C’était cette femme qui m’avait enlevée… Les derniers évènements étaient si fous que j’en avais occulté le souvenir.

Prise dans la conversation avec les filles, je n’y avais plus prêté attention. Nous avions bu nos consommations et là… Le trou noir… A croire que je n’avais jamais quitté cette terrasse de café.

Ce souvenir me fait l’effet d’une douche froide et me ramène brusquement à la dure réalité. Voilà pourquoi cette femme m’a demandé si je me souvenais d’elle. D’autres larmes noient ma vue. Un chagrin incontrôlable s’empare de moi. Je me mets à sangloter en reniflant bruyamment.

 

****

 

Une terrible envie d’uriner me fait brusquement émerger de ma torpeur. Éreintée, j’ai dû m’endormir quelques instants… Ou quelques heures. J’ai complètement perdu la notion du temps, et l’envie tourne vite au cauchemar. Depuis combien de temps suis-je retenue prisonnière dans cet endroit horrible ? Il faut absolument que j’aille aux toilettes dans les plus brefs délais. "C’est moi qui choisis quant tu peux te rendre aux toilettes" La phrase résonne dans mon pauvre crâne.

Toute fierté abolie, je me mets à hurler :

« AU SECOURS !!! SORTEZ-MOI DE LÀ… VOUS M’ENTENDEZ ? IL Y A QUELQU’UN ? »

J’ai beau m’escrimer de la sorte pendant un long moment…

« MADAME !!! JE VOUS EN SUPLIE !!! AU SECOURS !!! »

Personne ne répond à mes supplications. Mon supplice prend des proportions dramatiques. Si elle ne me libère pas immédiatement, je vais faire dans ma culotte comme une petite gamine.

Mais, mes implorations restent vaines. Ma vessie est devenue si douloureuse, qu’au comble de la honte, je m’abandonne comme une petite fille, inondant mes sous-vêtements pour prix d’un soulagement sans pareil. Je sens l’humidité progresser entre les jambes de mon pantalon, bientôt remplacée par une sensation de froid provoquée par l’évaporation. Les minutes s’égrènent et la forte odeur de ma transpiration est supplantée par celle, plus acide, de mon "pipi".

Je ne compte plus mes crises de larmes. Jamais dans ma vie, je n’ai éprouvé une telle humiliation. Je frissonne. Je sens mes pointes de seins se tendre comme si elles allaient percer mon soutien-gorge.

C’est l’horreur intégrale. Ne pouvant cesser de sangloter, je plonge à nouveau dans un sommeil agité peuplé de rêves étranges qui ne me laisseront qu’un souvenir diffus.

Mes vêtements ont fini de sécher pendant mon sommeil. L’odeur plus tenace que jamais m’emplit les narines. La température de la pièce est chaude et je n’ai plus froid, mais curieusement, mes pointes de seins sont toujours aussi dures.

J’ai dû dormir longtemps car je me sens reposée. Seule la douleur de mon dos et de mes bras m’indisposerait, si ce n’était cette odeur entêtante à laquelle j’ai du mal à m’habituer. Ma gorge est sèche et je commence à avoir soif.

Une chaleur inaccoutumée s’est épanouie dans ma poitrine, un peu comme une démangeaison très légère. Un besoin de massage s’impose à mon esprit. Ça n’est pas la première fois que ça m’arrive mais je suis étonnée que cela puisse se produire dans de pareilles circonstances. J’ai déjà ressenti la même chose un soir où j’étais seule dans ma chambre. Je pensais à Sylvie, à son corps admirable, ses grandes jambes et son buste parfait. Ce jour, nous étions allées à la piscine. Il n’y avait que nous deux et, après avoir longuement nagé et papoté, nous avions pris notre douche ensemble. Sûre de ne pas être dérangée, elle s’était mise entièrement nue et, pendant qu’elle se faisait un shampooing, j’en avais profité pour l’observer discrètement.

Elle est blonde des pieds à tête et j’ai profité délicieusement de la vue qui s’offrait à moi… Le bruit de pas et de clés approchant de ma prison m’interrompit dans mes pensées.

C’est la folle qui revient. Je ne peux m’empêcher d’espérer que cette situation ne va pas durer et que l’heure de la délivrance approche. Elle pénètre dans la pièce et avance vers moi d’un pas mesuré.

« Coucou, Sandrine » dit-elle en s’avançant. Son timbre de voix est grave, rauque, impératif. « Beurk… Ça sent la petite fille qui se néglige ici. »

J’en rougis de honte. Bien sûr, elle a remarqué le "petit accident" dont j’ai été victime tout à l’heure. Sa main caresse doucement mes joues.

« J’espère que maintenant, tu as compris qui décidait ici » Son regard vert me transperce. Elle porte une robe de cuir noir qui tranche avec la blondeur de ses cheveux et renforce sa sévérité naturelle.

« Oui, oui, je vous en supplie ! détachez-moi ! »

« Bien ma chérie, tu as l’air d’être revenue à de meilleurs sentiments. C’est vrai que ça n’est pas très confortable ici. Je te propose un marché… »

« Tout ce que vous voulez, mais je vous en prie, détachez-moi ! »

« Soit. C’est moi qui commence » dit elle en détachant la courroie qui immobilise ma tête avant d’ajouter « C’est ton tour maintenant. Qu’as-tu à me proposer ? »

La question me surprend, je ne sais quoi répondre. « Ben… Heu… Je ne sais pas… »

Un sourire narquois s’affiche sur son visage. « Tu pourrais me faire un petit baiser... Sur la bouche.. » Dit-elle en se penchant sur moi.

Son odeur est un plaisir : à la fois fraîche et subtile. Un parfum discret mais entêtant. J’en oublie l’odeur d’urine dans laquelle je suis immergée depuis si longtemps.

« Si… Si vous… Si vous voulez » bafouille-je avec une toute petite voix.

Elle a pris soin de maintenir son visage à une dizaine de centimètres du mien. Je dois tirer durement sur mes entraves pour atteindre ses lèvres et y déposer fugitivement les miennes.

Elle éclate d’un rire franc. « C’est ça que tu appelles un baiser… Tu pourrais au moins faire semblant si tu veux être convaincante.

Mes joues deviennent cramoisies. Cette femme prend plaisir à m’humilier. Je dois faire un effort surhumain, en tendant tous mes muscles ankylosés, pour poser mes lèvres sur les siennes et y déposer un baiser un peu plus appuyé.

« C’est mieux » dit elle en reprenant son sérieux. « À mon tour. »

Elle s’éloigne de quelques pas et appuie sur un bouton placé près de la porte d’entrée. J’en profite pour explorer la pièce dans laquelle je suis emprisonnée. C’est entièrement carrelé de blanc et, si ce n’était cette robuste table en bois sur laquelle je suis écartelée, on dirait une infirmerie. De longs lavabos blancs sont fixés au mur de droite et une quantité phénoménale de meubles et d’étagères blancs fait tout le tour de la pièce…

Un nouveau claquement de pas vient de résonner dans le couloir, se rapprochant rapidement.

« Ça doit être désagréable ce pantalon. Quelle odeur épouvantable. » Dit elle en revenant vers moi. « Le mieux serait de l’enlever, tu ne crois pas ? »

« Mais… Vous aviez dit que vous alliez me détacher… »

« Tu as la mémoire courte, je t’ai proposé un marché que tu as accepté » me coupe-t-elle d’une voix tranchante. « C’est donnant-donnant. À toi de faire un geste maintenant. »

Elle a allumé une cigarette blonde qu’elle fume à l’aide d’un porte cigarette long et effilé, semblable à ceux du début du siècle.

« Madame m’a demandée ? »

À ma grande surprise, c’est une petite brune de mon age qui s’est immobilisée sur le pas de la porte. Elle est très fine et son tablier blanc met en évidence sa taille très marquée. Elle a une vingtaine d’années tout au plus, et porte une tenue de soubrette qui donne l’impression qu’elle sort tout droit d’un film de luis Buñuel.

« Oui, Lisette, débarrasse cette jeune fille de son pantalon, veux-tu. Elle empeste. »

« Bien Madame. »

Je rougis de plus belle. Non seulement je suis à la merci de cette folle, mais en plus, elle demande à une inconnue de me mettre nue.

Visiblement aux ordres, la petite soubrette se hâte vers un tiroir duquel elle extrait une paire de ciseaux et entreprend de découper mon pantalon. Quelle déception…

Pendant que l’autre s’escrime avec ses ciseaux, la blonde m’interroge à nouveau avec le même sourire narquois.

« Je t’écoute Sandrine » La fumée de sa cigarette me pique les yeux.

« Si vous me détachez et me laissez partir, je vous promets de n’en parler à personne »

Nouvel éclat de rire. « Ne t’inquiètes pas ma jolie, je te laisserai partir… Quand je l’aurai décidé… » Elle se tait un instant, rêveuse, avant de reprendre d’un ton glacial. « Pour l’instant j’attends ta proposition. »

Jouer au chat et à la souris avec moi semble beaucoup lui plaire. Mon problème est que je ne sais vraiment pas quoi lui proposer.

« Alors Sandrine, tu es à court d’idées ? Tu pourrais me faire un autre baiser, avec la langue cette fois ci… » Sans me laisser réfléchir ou protester, elle m’attrape le visage entre ses deux mains et m’embrasse longuement. Sa langue explore longuement ma bouche, se mêle à la mienne avant de m’abandonner et me laisser pantelante, essoufflée. Curieusement, je n’éprouve aucun dégoût.

Pendant ce temps, petite bonne a fini de m’ôter mon pantalon.

« Madame à-t-elle encore besoin de moi ? »

« Oui Lisette, mais ce sera surtout notre jeune amie qui aura besoin de tes services. Reste un moment avec nous » Elle tend sa cigarette, dont la cendre menace de tomber, à la jeune fille qui, précipitamment, offre sa main en guise de cendrier.

« Bien Madame. » Répondit-elle, tête baissée.

« Sert lui un verre, ça fait bientôt 12 heures qu’elle est ici et elle doit être assoiffée. Tu en profiteras pour m’apporter ma cravache. »

« Une cravache !!! de mieux en mieux !!! mais vous êtes folle à lier. » Hurle-je avec l’énergie du désespoir.

Une paire de gifles me dévisse la tête. « Ça ma fille, c’est un langage que tu n’emploieras plus jamais avec moi. » Ses yeux lancent des éclairs. « Tu m’entends ? Plus Jamais. »

Je détourne les yeux et acquiesce de la tête en reniflant.

« Je pense que tu as besoin d’une petite leçon… Lisette le tee-shirt et le soutien gorge. »

« Bien Madame. »

Pendant qu’elle s’active avec dextérité et découpe en lambeaux le peu de vêtements qu’il me reste pour préserver ma pudeur, je remarque à quel point la petite brune ressemble à Inès, la soubrette du film "Le charme discret de la bourgeoisie".

Soudain une douleur cuisante, à la cuisse gauche, me fait me tordre dans mes liens en hurlant.

« Les sangles. » Rajoute la femme en levant une nouvelle fois sa cravache. »

Le deuxième coup me scie la cuisse droite. Je hurle de plus belle.

« Pour toi, je suis "Ma-da-me." Dit elle en ponctuant chaque syllabe d’un nouveau coup sur chaque cuisse et sur mon ventre. « C’est compris ? »

« Oui Ma… Madame. J… J’ai comp… J’ai compris. Arrêtez ça. Je… Je vous en supplie. »

Ma voix est presque inaudible, tant les sanglots me font bafouiller.

« Je préfère ça. Maintenant, plus un mot tant que je ne t’y invite pas. Sinon… »

Et elle agite la cravache dans l’air, la faisant siffler près de mes oreilles.

Je suis maintenant crucifiée sur la table. Des courroies enserrent mes cuisses, ma taille, mes bras et mes avant-bras.

La femme s’approche de ma nudité et promène ses mains sur mon corps. Du bout de ses ongles parfaitement manucurés, elle suit les brûlures qu’elle vient de me causer. Je gémis le plus silencieusement possible. Très lentement, elle caresse mon ventre, tourne autour de mon nombril et fait remonter sa main, bien à plat, jusqu’à mes seins. Elle procède avec douceur et ses caresses me réconfortent.

« Je peux te donner du plaisir… Ou de la douleur. » Elle saisit le téton de mon sein gauche entre le pouce et l’index et le tord furieusement. De l’autre main, elle approche le bout incandescent à quelques centimètres de ma chair sensible. Je me tétanise dans mes entraves. « Du plaisir… » Elle fait glisser sa main le long de mon ventre et effleure délicatement mon entrecuisse « Ou de la douleur… » Une chiquenaude du bout de son ongle heurte mon autre téton.

« Ton corps m’appartient intégralement, comme tout ce qui se trouve ici. N’est ce pas Lisette ? »

« Oui Maîtresse. » Répond la soubrette, les yeux baissés. Elle est agenouillée dans une curieuse position au pied de la table : Ses bras sont croisés dans son dos et elle garde en permanence les yeux baissés sur le sol, quelques centimètres devant ses genoux écartés. La blonde me contourne et, de toute sa hauteur, me fixe droit dans les yeux et lui tend une main sur laquelle la petite bonne dépose un long baiser.

« Que choisis tu, Sandrine ? Le plaisir ou la douleur ? »

« Le plaisir !!! » m’exclame-je  sans réfléchir.

Un nouveau coup de cravache en travers du ventre m’arrache un cri.

« Le plaisir, QUI ? »

« MADAME !!! le plaisir Madame ! » rajoute-je précipitamment.

« J’en étais sûre, petite vicieuse ! Bien, la leçon est terminée. » Me dit-elle en me proposant ses lèvres. Je l’embrasse avec un empressement veule, décidée à faire mon maximum pour ne pas m’attirer ses mauvaises grâces. Ses mains reprennent l’exploration de mes seins. Je gémis interminablement à travers sa bouche.

C’est une sensation incroyablement forte,   sa langue et ses mains expertes me transportent dans un univers inconnu. Mes idées se brouillent et j’oublie tout pour me concentrer sur le plaisir qui progresse sournoisement entre mes cuisses. Elle s’aventure jusqu’à ma culotte, entre mes cuisses, revient sur mes seins, alternant caresses superficielles et profondes avec expertise, pour, enfin, me procurer un orgasme d’une intensité prodigieuse. Une immense frustration s’empare de moi lorsqu’elle m’abandonne, pantelante, dans mes liens. Jamais je n’ai connu un plaisir aussi complet, aussi dévastateur.

« Il faut que tu saches qu’il y a d’autres règles. Elles sont nombreuses et toute transgression sera châtiée avec sévérité.

-       Pour commencer, tu ne dois jamais me regarder dans les yeux.

-       Tu t’adresseras toujours à moi avec respect.

-       Tu ne parleras que lorsque je t’interrogerai.

-       Tu obéiras à tous mes ordres.

-       Pour le reste, Lisette t’expliquera. Tu dois lui obéir autant qu’à moi. Elle a tous pouvoirs pour te corriger si cela s’avère nécessaire. »

A cet instant, ma frustration est telle que je ne réalise pas toutes les implications de ce qu’elle m’annonce.

« Lisette ! »

« Oui Madame ? »

« Je te la confie. D’abord, fais lui prendre une douche complète. » Elle insista lourdement sur le mot "complète". Ensuite, tu l’habille, tenue n°1, et tu viens me la présenter dans le petit salon à midi et demi. Gare à toi si le service n’est pas parfait… »

 

À venir : La surprise

 

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Par Perverpeper - Publié dans : Récits - Communauté : Perversions lesbiennes
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